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New York, 1965. En acceptant le poste de secrétaire de la nouvelle rédactrice en chef de Cosmopolitan, Alice n'imaginait pas qu'elle allait faire la rencontre de sa vie. Tout juste débarquée de son Ohio natal à 21 ans, elle se retrouve face à une figure incontournable : Helen Gurley Brown, auteure du sulfureux best-seller Sex and the Single Girl. Mais cette grande visionnaire n'a pas que des amis dans la presse et elle se trouve dans une posture délicate : parler à une nouvelle génération de femmes, débarrasser le milieu de ses vieilles figures patriarcales sont des défis.
Fascinée par Helen, Alice est prête à tout pour l'aider à inventer une Cosmo Girl fière, sûre d'elle, libérée de tout carcan puritain. Qu'importent les coups bas. Et les coups au coeur...
J'ai vraiment apprécié ce roman qui mêle réalité et fiction.
L'auteure revient sur le combat d'Helen Gurley Brown pour faire entrer "Cosmopolitan" dans la modernité et le féminisme (enfin, sa conception à elle...).
Alice qui arrive tout juste de son Ohio natal va devenir sa secrétaire et va assister à ses luttes, sa détermination, sa gaieté et ses fragilités.
Il y a aussi l'histoire d'Alice avec sa découverte de New-York, ses amitiés, ses amours, sa naïveté et son désir de devenir une grande photographe.
Nous sommes transportés dans le Manhattan des années 60 avec ses odeurs, ses bruits, ses building, ses artistes, son métro.
Et puis on se rappelle que tout le monde fumait partout et tout le temps.
C'est un roman frais, amusant, agréable et qui se lit d'une traite.
Le décès de sa mère, le remariage de son père et une rupture aussi douloureuse qu’inattendue…voilà qui décide Alice Weiss à quitter l’Ohio pour vivre son grand rêve : s’installer à New York et devenir photographe ! Mais en 1965, les hommes ne sont pas prêts à céder la place aux ambitions de jeunes filles trop rêveuses. En attendant mieux, Alice se fait embaucher à la rédaction du magazine Cosmopolitan. En perte de vitesse, cette publication de chez Hearst, vit ces derniers instants. Pour l’enterrer en beauté, ces messieurs de la direction placent Helen Gurley Brown à sa tête. Auréolée du succès de son sulfureux livre ‘’Sex and the single girl’’, quadra féministe, avant-gardiste et indépendante, Helen n’a jamais été à la tête d’un magazine et pourtant, elle va révolutionner la presse féminine en lui insufflant un ton nouveau et en créant la Cosmo Girl, une jeune fille séduisante, ambitieuse et libérée. Le groupe Hearst a parié sur son échec, elle va connaître un succès retentissant.
Promue assistante de cette femme qu’elle admire, Alice va l’épauler, la servir, la consoler, la défendre, tout en faisant ses propres expériences de la vie new yorkaise. Au contact de son exigeante patronne, la jeune provinciale va devenir une véritable Cosmo Girl, élégante, pressée de réussir et bien décidée à ne pas se laisser dicter sa conduite par un homme.
Un roman virevoltant, porté par deux femmes exceptionnelles, l’une fictive, Alice Weiss, et l’autre bien réelle, Helen Gurley Brown qui fut à la tête du magazine Cosmopolitan de 1965 à 1997. On la découvre dans Park Avenue Summer au moment où elle prend ses fonctions de rédactrice en chef d’une publication moribonde. Après avoir été le fleuron du groupe Hearst, Cosmo est devenu désuet, un magazine fait par des hommes et qui parlent de moins en moins aux femmes lasses des conseils de cuisine et des trucs et astuces ménagers. Helen va révolutionner le genre en abordant des sujets plus modernes : la mode, le glamour, le sexe, le désir féminin. Enfin, des femmes parlent aux femmes ! Et si certains sont effarouchés, d’autres se rallient à sa cause. La Cosmo Girl est née et elle compte bien faire parler d’elle.
Longtemps icône du féminisme, Helen sera contestée par des femmes opposées à sa vision de la féminité. Elle qui fut à l’avant-garde finit par être dépassée et accusée d’avoir produit un magazine antiféministe. La Cosmo Girl, fashionista un brin écervelée, qui n’a de cesse de trouver un mari n’est plus le modèle à suivre pour des femmes qui veulent se réaliser indépendamment des hommes.
Mais cela, c’est le futur. En 1965, Helen est au faîte de sa gloire. Elle veut donner une vision moderne de la femme et l’époque s’y prête.
Renée Rosen fait revivre le New York des sixties et c’est un vrai bonheur. On sent cette liberté dans l’air, ce désir d’émancipation et les balbutiements de la liberté sexuelle. Bien sûr, on navigue dans la bonne société de l’Upper East Side, les hommes sont raffinés, les femmes élégantes et New York fait rêver. Mais pourquoi bouder son plaisir ? Ce roman fait souffler un vent de fraîcheur, il parle d’un temps où pour les femmes tout était à construire, à conquérir, où tout était possible. C’est un bonheur de suivre les pas d’Alice et Helen, guerrières prêtes à renverser tous les obstacles pour s’affirmer et réussir, dans les rues de la ville qui ne dort jamais. Glamour et pétillant !
Au mois de décembre, j’ai eu la chance de participer au book club du cercle Belfond autour du roman de Renée Rosen Park Avenue Summer.
Voici en quelques mots l’intrigue de ce roman inspiré d’une personnalité réelle :Helen Gurley Brown. Dans les années 60, le magazine Cosmopolitan ne connaît plus son heure de gloire et la direction décide d’engager la sulfureuse Helen Gurley Brown, auteure du best-seller Sex and the Single Girl. Si son ouvrage a connu un grand succès, elle s’est attiré de nombreux ennemis et tout le monde ne semble pas d’accord pour qu’elle redresse la barre du navire Cosmopolitan. Mais ce petit bout de femme est un roc et elle est bien décidée à changer la ligne éditoriale d’un magazine qu’elle juge poussiéreux. Témoin privilégié de ce changement, Alice, jeune femme fraîchement débarquée à New York avec des rêves de photographe, va vivre au coeur de cette révolution pour Cosmo mais aussi pour elle…
Park Avenue Summer par Rosen
L’ambiance des années 60 à New York est pour moi l’atout de ce roman très visuel. On se représente les tenues, les voitures, et évidemment on pense à la série Mad Men. C’est une ambiance que j’affectionne particulièrement et qui permet une réelle évasion pour la lectrice que je suis. Ce roman inspiré d’une personnalité importante dans le monde de la presse n’est pas seulement la chronique d’une révolution journalistique fort intéressante et qui n’est pas sans nous rappeler la révolution que les femmes essaient de mettre en oeuvre depuis plusieurs années ! Il est aussi le roman d’apprentissage d’Alice qui débarque à New York le coeur en berne après la perte de sa mère et la valise pleine d’espoirs et de rêves dont celui de devenir photographe et marcher dans les pas de sa mère. Sur le chemin de la vie, Alice va découvrir le monde journalistique, un monde de requins, sa sexualité et peut être aussi de nouveaux sentiments. Mais New York est aussi et surtout un lieu de révélation sur sa famille, son passé.
Park Avenue Summer c’est une époque, un univers, celui de Cosmopolitan, une figure, Helen Gurley Brown, une fiction, celle d’Alice et le tout forme un récit à la fois instructif et agréable à lire.
A l’issue de cette lecture, le book club a été l’occasion d’échanger sur nos impressions, interrogations, réflexions de lecture et c’est toujours enrichissant de voir le regard de l’autre sur un roman que nous avons apprécié ou pas. En outre, bonus, nous avons pu échanger avec l’auteure ! Autant dire que c’est une expérience complète que le cercle des lecteurs Belfond m’a permis de vivre !
En résumé : cette expérience de book club s’est doublée d’une lecture que je recommande, surtout aux lectrices de COSMOPOLITAN !
New-York, 1965, Helen Gurley Brown vient d’être placée au poste de Rédactrice en chef d’un magazine qui se meurt : Cosmopolitan. Cette promotion interroge et dérange car Mme Gurley Brown ne connaît rien à la presse et son image assez sulfureuse n’est pas du celle du magazine… Cette icône féministe va donc devoir se battre contre toutes les figures patriarcales qui n’apprécient pas sa présence, supporter une flottée de démissions et imposer sa vision très moderne et libérée de la « Cosmo Girl ».
Inspiré de l’histoire vraie mais bien évidemment romancée, ce livre va donc nous raconter le virage à 180° qu’elle fera prendre au magazine le sauvant d’une fin attendue.
La narratrice est une jeune fille qui arrive à New-York pour devenir photographe mais qui, par un concours de circonstances, va se retrouver secrétaire d’Helen. C’est donc à travers elle que nous allons vivre les 1ers mois de cette transition.
Et c’est passionnant !
Tout au long de ma lecture j’ai vraiment eu l’impression de voir un film, l’auteure que j’ai eu la chance de rencontrer via un live facebook, a même dit qu’avant la crise du Covid il avait été un moment question d’une adaptation cinématographique et ça ne m’a vraiment pas étonné. Il y a un peu de « Quand le diable s’habille en Prada » et de « Mad Men » dans ce livre – même si pour cette dernière référence je fais confiance à ceux qui l’on vu-.
J’avais à peine refermé le livre que je me lançais dans d’interminables recherches sur cette femme singulière. Je recommande !
https://colorandbook.blogspot.com/2020/12/park-avenue-summer-de-renee-rosen.html?m=1
J'ai passé un agréable moment avec ce roman. C'était une histoire complètement addictif qui été a la fois récréative et instructive. J'ai été émue à certains moments, d'autre fois, j'avais le sourire aux lèvres et parfois même, j'étais énervé contre l'injustice subit par ses femmes. Un roman passionnant, drôle et rafraîchissant.
les +
* J'ai trouvé que les thèmes abordés, étaient bien travaillés et documentés. On parle ici d'émancipation de la femme, de liberté sexuelle, du monde mesquin du travail, d'ascension sociale et de découverte de soi.
* J'ai particulièrement apprécié découvrir une partie de la vie de Hélène Gurley Brown à travers les yeux de son assistante.
* Les personnages sont intéressants à découvrir, malgré qu'ils n'aient pas une grande profondeur psychologique. Ils sont super attachants.
Les - :
* Par moment j'aurai apprécié un tout petit peu plus de profondeur.
* Je sais que à l'époque c'était comme cela, mais au bout d'un moment 'jen avais marre que l'on parle de cigarette et d'alcool.
Un roman tiré d'un personnage réel, Helen Gurley Brown, mythique rédactrice en chef du journal Cosmopolitan et la période où cette femme va prendre la direction de ce journal et essayer de le transformer, pour un faire un journal féminin, féministe ou du moins qui répondre aux attentes des femmes et jeunes filles des années 60. A travers le portrait d'Alice, qui vient tenter sa chance à NYC, et qui devient la secrétaire de Helen, nous allons découvrir le monde d'édition de magazine (les longues réunions pour chosir, relire les articles, le choix des sujets, le pouvoir des financeurs, des publicitaires, le monde des soirées où il faut être vu..) et la difficulté des femmes pour se faire une place dans le monde du travail, que ce soit celui des magazines ou celui de la photographie, car notre Alice a une forte envie de devenir photographe. Ce qu'elle réussira d'ailleurs après son passage dans le magazine Cosmopolitan..
Une lecture plaisante pour ce parcours de ces deux femmes, et de la description de la vie à NYC au début des années 60. Un côté un peu fleur bleue aussi qui ne gâche pas le plaisir de lecture, cela peut faire du bien aussi un peu de douceur, de romantisme. Un texte qui nous conduit aussi dans les rues de NYC, avec Alice et son appareil photo, dans les bureaux de Cosmopolitan (avec les intrigues autour de la machine à café..), dans les soirées (quelques soirées dans les grands hôtels, ou dans les soirées underground de poésie).
Un portrait sympathique de deux femmes qui tentent de trouver une place dans la société des années 60.
Excellent moment de lecture avec Alice, l'héroïne fictive de ce roman. Elle endosse le rôle de la secrétaire de la véritable Helen Gurley Brown, mythique rédactrice en chef du journal Cospolitan. Ce roman est une belle surprise qui nous replace en 1965, à New-York dans le monde de la presse.
Alice est attachante, jeune provinciale pleine de désirs, un peu candide mais débordante de vitalité. Comme beaucoup, elle est venue à New-York tenter sa chance et se libérer du carcan patriarcal puritain qui étouffent les jeunes Américaines. C'est aussi un roman sur l'émancipation des filles de cette génération.
Je n'ai jamais été fan de Cosmopolitan que j'ai toujours trouvé trop superficiel, mais la genèse de la refonte de ce journal pour en faire ce qu'il est maintenant m'a passionnée.
Le style de Renée ROSEN est enlevé et son récit se lit comme un polar. C'est très bien documenté, l'auteure étant spécialisée dans le roman historique. La personnalité de l'inclassable Helen Gurley Brown est très romanesque. Il lui a fallu se battre, contourner bien des obstacles venant de sa direction et déjouer les manœuvres de ses collaborateurs pour imposer son idée. Sa conception très particulière du féminisme ne lui valait pas que des amies dans les mouvements d'émancipation féminine.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2020/09/06/park-avenue-summer-de-renee-rosen/
La création de la Cosmo Girl
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Connaissez-vous le célèbre magazine new-yorkais Cosmopolitan ? D'abord créé comme un guide familial dès la fin du 19ème siècle, il devient 60 ans plus tard, le fer de lance de la femme moderne. Amour, sexualité, psychologie, mode, beauté : Cosmopolitan aborde des thèmes qu'il juge propre à la femme contemporaine. La direction a été reprise par une visionnaire, Helen Gurley Brown, celle qui a donné ce souffle de glamour et d'audace propre à la femme stylée. Mais que d'épreuves avant le lancement de ce fameux mois de juillet 1961.
C'est ce que raconte ce roman- biographie par l'entremise d'un personnage fictif - Alice l'assistante d'Helen.
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Mêlant une histoire d'ascension sociale avec des rêves à réaliser, d'amour sans tabous, de libération de la femme, l'auteure a sû capter l'ambiance frénétique, encore patriarcale de ce New-York sixties.
Des figures féminines fortes, mais aussi doutant et butant pour se relever en mode "guerrière". L'issue de leur destinée est ici gagnante, ce que je reproche quand même un peu au récit. Des facilités de narration ?
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J'ai pû faire le parallèle avec @rien n'est trop beau de Ronna Jaffe, une contemporaine de ce milieu aisé de l'Upper East Side qui a également mis en lumière ces premières working-girls dont l'ascension n'a pas été si aisée.
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Un roman résolument féminin (cf la couverture) très inspirant.
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