80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Nom : Giraud, prénom : Robert (la maison accepte également Bob, avec le rond de serviette d'un « O » moelleux à souhait), profession : flâneur virtuose, flânocheur émérite, maître-rôdeur, promeneur comme on a l'oeil bleu et le menton pointu. Une vie à laisser la trace de ses coudes sur tous les zincs panaméens, à empreindre le bitume de la sculpture de ses chausses. Grand du comptoir comme d'autres d'Espagne. Une rue parisienne où l'on ne croise pas Giraud n'est qu'une voie publique ; les zincs qu'il n'honore pas, de simples débits. Son oeil fait tout, sa capacité à humer les ambiances, papiller l'arôme d'un comptoir, nous le livre tout fumant. Dont acte avec ces chroniques : on s'y heurte à Vincent Scotto ou Doisneau (le jumeau stellaire), on y serre les mains fragiles de Fréhel, on y croise des gitans en route pour inhumer en une sépulture secrète un parent conservé dans du sel, on écoute Jojo le Verdurier, on s'égare aux puces de Clignancourt (« cet Angkor de la brocante »), voilà Nénette faite au Mercurochrome, tant d'autres ... « Choses bues » jusqu'à la dernière goutte du terroir parisien dont cet ingénieux des Vins et Trottoir nous parle avec des finesses de braconnier. Laissez-vous prendre.
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