Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
"La lecture de ce nouveau recueil confirme une idée déjà ancienne chez l'auteur à propos des pouvoirs du langage poétique dans ses rapports avec le temps. Il s'agit d'une question fondamentale, car elle sous-tend la problématique de la consolation qui est à l'oeuvre dans Por el gran mar/ Par la vaste mer et qui rapproche le poète de la pensée religieuse, ou à tout le moins, met au premier plan la valeur de l'Esprit qui habite toute conception de l'art. On a souvent dit que l'art tend à éterniser ce qui passe ; de là à dire que l'art console, il n'y a qu'un pas que Andrés Sánchez Robayna se garde de franchir et il établit même une distinction entre l'objet de sa passion, qui a cessé d'être, et la distance que permet l'art face à la passion ordinaire. Cette distance entre l'imaginaire et le concret est féconde puisqu'elle ouvre la possibilité de dégager du réel une forme et une essence. Bien qu'il s'agisse d'une position idéaliste, Andrés Sánchez Robayna adhère à l'idée que la médiation esthétique n'enferme pas dans l'illusoire. »
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