"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Marseille, les années 1990. Deux meurtres secouent le petit monde de l'hospitalisation privée locale : les exécutions par balles d'un patron de clinique et d'un chirurgien, qui est aussi un élu. Les médias nationaux font leur une sur ce fait-divers sanglant. L'enquête avance vite, les rumeurs et les médias pointent déjà le commanditaire tout désigné de ce crime : Jean Lunet, jeune et brillant chirurgien, propriétaire de plusieurs établissements de soins. Ce dernier réfute ces accusations sans fondement, mais Anne Campari, juge d'instruction anonyme, veut se faire un prénom, son mari étant très connu dans la cité phocéenne. Elle a l'intime conviction de la culpabilité de Jean Lunet. Il est arrêté, placé en garde à vue, puis incarcéré. Trois ans d'instruction à charge, trois ans d'enfer et d'humiliations... Trois ans pour boucler le dossier qui le renvoie devant les assises.
Lunet est acquitté. Mais c'est un homme brisé qui retrouve sa femme et la liberté, un homme amer et ruiné, dont la réputation reste entachée.
Pour se reconstruire, les époux Lunet décident d'enlever la juge d'instruction, bourreau de Jean, et ils conçoivent une mise en scène étrange et malsaine, qui les entraînera dans un engrenage schizophrénique, criminel, et leur échappera...
Dans la lignée de l'affaire d'Outreau, d'une brûlante actualité, Le Palais d'injustice évoque ces destinées détruites par le pouvoir sans garde-fou d'un juge d'instruction.
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