"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« SURTOUT NE LACHE PAS MA MAIN, LEO... » Entre Orion Atlay, chorégraphe réputé pour son irrévérence, et Leo Kats, talentueuse première danseuse de l'Opéra de Sydney, ce fut une collision, un intense pas de deux entre ténèbres et lumière. Un nouveau ballet est né : Perséphone consacrera l'envol de la jeune artiste et achèvera en apothéose l'oeuvre du chorégraphe français.
Désormais libre et amoureuse, Leo part avec Orion en résidence artistique à Tokyo. L'antre de Hiro Neruji, maître de ballet japonais, abrite l'envol sensuel et amoureux des deux Étoiles. Entre souvenirs et espoirs, désir et passion, Orion et Leo s'enlacent et créent pour la scène l'histoire de leurs propres âmes qui se cherchent et s'attisent.
De Tokyo à Barcelone, de New York à Paris, Perséphone et Hadès grandissent avant la représentation finale. Au point qu'on ne sait plus lequel soutient l'autre... Orion renoncera-t-il pour autant à ses funestes projets ? Dans ce ballet de l'amour et de la mort, à l'heure où le rideau tombe, c'est encore la danse qui gagne, envers et contre tout.
J’avais terminé le premier tome avec un avis plutôt mitigé car j’avais trouvé l’univers vraiment saisissant et bien seulement j’avais eu beaucoup de mal avec les personnages auxquels je n’ai pas réussi à m’attacher. Malgré ceci, j’avais tout de même envie de mon plonger dans le second tome.
On retrouve nos deux protagonistes là où nous les avions quitter, direction Tokyo. Léo et Orion n’auront pas d’autres choix que de faire face à de nombreuses choses. Notre lecture va varier entre passion, désir, noirceur, secrets et danse.
J’ai trouvé que ce second tome était plus intense et j’ai aussi mieux ressenti les émotions. Notre lecture suit un rythme vraiment effréné. On danse facilement avec les personnages. C’est l’élément qui est au centre de leur relation. Cet univers est beaucoup présent et c’est ce qui m’a plu. J’ai aimé cet aspect du livre tout comme dans le premier tome.
Mais tout comme dans le premier livre, j’ai une fois eu du mal avec les personnages à quelques différences près. J’ai trouvé que Léo avait plus de personnalité qu’avant. Elle est aussi plus déterminée. Même si je ne me suis pas attachée à elle, le fait qu’elle se batte autant pour Orion est quelque chose de beau. Leur relation est tout de même belle. Ils dansent l’un pour l’autre.
J’ai beaucoup mieux compris Orion. Orion est un personnage dur, égoïste. Bien qu’il soit chorégraphe, il ne danse plus sauf pour Leo. Orion est moins difficile avec Leo que dans le premier tome. Il est d’ailleurs prêt à beaucoup pour elle, mais il ne veut pas continuer de vivre. Il se bat contre ses démons tout comme Léo. On a donc deux personnages qui luttent, qui luttent difficilement vers une renaissance, vers leur but.
En conclusion, j’ai une préférence pour ce second tome. Je suis un peu moins mitigé que la dernière fois, mais mon avis sur les personnages restent presque pareil. Je n’ai vraiment pas réussi à m’attacher aux personnages et à les aimer.
Je vous conseille quand même cette duologie car elle reste bien et l’univers est beau à découvrir tout au long. Notre lecture suit les danses des personnages, les révélations, la lutte contre la noirceur. Ce roman est plus intense, plus puissant en émotions, mais aussi plus sombre que dans le premier tome.
Après avoir eu un énorme coup de coeur pour le premier tome, j’étais vraiment curieuse et impatiente de connaître la suite des aventures du duo que forment Leo et Orion. Surtout que la fin du tome 1 nous laissait sans voix.
J’ai imaginé mille et un scénarios, du plus lumineux au plus sombre, ne sachant pas réellement lequel m’aurait le plus convaincu et convenu.
L’histoire reprend là où le rideau s’est baissé. Orion emmène Leo à Tokyo voir Neruji, ce japonais si mystérieux et dérangé qui règne en maître de la danse sur l’île. Il mélange le classique et le buto, rendant son art singulier.
Seulement, Orion garde en cap sa promesse, ou plutôt ses promesses.. Lorsque Leo réalise qu’il n’a pas changé ses plans, elle décide de prendre le large, de s’éloigner de son Hadès qui va finir par la tuer elle aussi.
J’ai été complètement happée par cette lecture. J’en ressors bouleversée, chamboulée, changée.
« Les étoiles ne meurent jamais » est encore meilleur que « Ainsi soient les étoiles ».
La descente aux enfers se fait, nous donnons la main à Orion et à Leo pour les aider à retrouver la lumière. La tâche est difficile.
Alors que le premier opus se concentre sur Leo, sur ce qu’elle est, mais aussi sur la mise en place de l’intrigue, le second tome est quant à lui une ode à Orion, au duo qu’il forme avec Leo.
Nous plongeons dans les ténèbres du chorégraphe, apprenons à connaitre ses doutes, ses peurs, ses moyens pour soulager ses douleurs. La pression est forte, il n’arrive plus à respirer dans ce monde qui l’étouffe. Sa décision était prise, sauf que Leo est venue tout bouleverser. Elle est son phare qui le guide en pleine tempête, la bouffée d’air qui l’empêche de sombrer. Il essaie de résister à l’appel de la sirène, mais le phénix s’envole et embrase tout sur son passage.
Après avoir rendu sa liberté à Leo, Orion est persuadé qu’il trouvera la sienne dans la mort.
« Les étoiles ne meurent jamais » déborde de sentiments, de sensations. On ressent une pléiade d’émotions du début à la fin du livre. Il est impossible de rester indifférent à cette histoire, à ce couple, à cette tragédie.
Tout au long de son récit, Battista TARANTINI joue double. Cette dualité se retrouve dans tous les aspects de son histoire : ombre/lumière, vie/mort, enfermé/libre, homme/femme, douleur/plaisir, beau/laid, … C’est dans cet aspect là qu’elle arrive vraiment à toucher notre coeur. Il est rare que je sois autant retournée par une histoire. J’ai eu l’impression d’être dans des montagnes russes, de plonger et remonter au fil des chapitres, au fil des émotions que j’ai ressenties.
La plume de l’auteur aide encore plus à entrer dans l’ambiance très particulière d’« Orion ». Son style d’écriture est vraiment différent de son précédent livre, « Heroes ». Plus simple, plus tranché, plus brut. A chaque phrase nous avons l’impression d’entendre le « Pam pam » des chaussons de danse sur le parquet. Le rythme est saccadé, intense, autant que nos respirations.
Que dire également des nombreux paysages de ce tome ?
J’ai été complètement séduite par l’antre de Neruji, ce personnage si mystérieux. J’ai vraiment eu l’impression de voyager dans tous les lieux que l’auteur a décrit, j’ai réellement été dépaysée.
Le casting est aussi parfait. On retrouve des anciens personnages, certains restent identiques, d’autres se transforment. Claudia m’a un peu touchée. Sans compter les nouveaux qui entrent dans la danse. Alexandra est parfaite dans son rôle de sorcière.
Que dire de la fin ?
Dès le premier tome, j’avais énormément de scénarios en tête. D’autres sont venus se greffer pendant ma lecture des « Étoiles ne meurent jamais ». Sans compter nos discussions endiablées avec Audrey. On est parties très loin, on avait peur.
Certaines choses se sont réalisées, d’autres non. Alors oui, le final est rapide, comme un baissé de rideau à la fin d’une représentation, mais comme je disais : quand on aime, le temps passe rapidement.
En tout cas jusqu’au bout l’auteur aura réussi à me tenir en haleine et à me faire perdre la tête.
En conclusion, « Orion, tome 2 : Les étoiles ne meurent jamais » est une véritable réussite. Battista TARANTINI est parvenu à surpasser son premier opus en nous plongeant dans un véritable tourbillon d’émotions. Elle sort complètement de sa zone de confort avec cette histoire atypique, mais que c’est brillant !
C’est beau, c’est laid, c’est tendre, c’est tout à la fois. Orion se dévoile, Leo se révèle.
Merci pour cette histoire qui m’a retournée, m’a émue en me mettant les larmes aux yeux, n’a pas arrêté de faire battre mon coeur de plus en plus vite et de faire tourner mes méninges.
La dernière représentation est à portée de main, ne la loupez pas.
( https://lectrice-lambda.blogspot.com/2019/02/orion-tome-2-les-etoiles-ne-meurent.html )
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