Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Désastres, guerre qui vit encore en nous, images détachées de notre vie, du temps ? Ce que nous avons vécu, ce dont nous ne parvenons à entreprendre exactement d'écrire le roman, doit-il perpétuellement demeurer inaccompli et inachevé jusque sur les images qui en perpétuent la mémoire ?
Ce livre n'a peut-être d'autre sujet que celui-ci il est destiné à contenir l'objet le plus fragile du monde, comme si toute notre science résidait cependant en lui.
Le lien du passé serait ainsi, tour à tour, une chose et une signification : le lieu où nous revenons par fiction, hors de notre corps, et ce que nous traitons comme le plus étranger, le plus lointain : une partie et seulement le plus énigmatique de ce nous-même dont nous poursuivons l'imagination sous le travestissement habituel de souvenirs, d'époques et de mondes disparus.
Est-ce parce que les sentiments éveillés sont devenus plus grands que les objets et que, dans cette composition nouvelle, nous ne parvenons à tracer leurs figures ?
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Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
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