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On ne peut pas être heureux tout le temps

Couverture du livre « On ne peut pas être heureux tout le temps » de Francoise Giroud aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213608198
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

" Qu'est-ce qui m'empêche d'aimer ma vie ? Voilà la question la plus dangereuse, mais aussi la plus constructive qu'on puisse se poser à certains moments de l'existence.
La réponse peut vous conduire à faire tout valser, ou changer de métier et décider d'habiter seule avec votre chat, par... Voir plus

" Qu'est-ce qui m'empêche d'aimer ma vie ? Voilà la question la plus dangereuse, mais aussi la plus constructive qu'on puisse se poser à certains moments de l'existence.
La réponse peut vous conduire à faire tout valser, ou changer de métier et décider d'habiter seule avec votre chat, par exemple. Dans la vie, rien n'est jamais joué si l'on se refuse à subir, à être l'objet des autres.
Tant bien que mal, avec des succès, avec des échecs, je me suis gouvernée quasiment depuis l'âge tendre ; j'ai connu de grandes douleurs, de grands malheurs - on ne peut pas être heureux tout le temps -, de grands amours, des honneurs aussi...
En fait, ce sont les premières quarante années qui ont été les plus dures... Quarante, oui. C'est absurde de croire que l'on est heureux parce qu'on est jeune. L'élan vital, c'est superbe. Ca ne suffit pas à vous dire ce que l'on fait sur terre.
L'idée d'écrire ce livre m'est venue un jour où je pestais cotre de petites infirmités de vieillesse et où j'ai laissé tomber un carton plein de photos. J'en ai accumulé en tous genres, avec les gens célèbres que l'ai interviewés dans quantité de circonstances de ma vie publique.
Je me disposais à jeter tout cela et puis une photo décolorée, une Polaroïd m'a accroché l'oeil. elle fixait un moment que j'avais complètement oublié et qui résonnait avec le présent. J'ai pensé que j'allais m'en emparer et, à partir de là, voyager dans le passé en zigzags, au gré des photos qui me tomberaient sous la main.
C'est une façon très peu orthodoxe de construire un livre, mais elle est plus proche de la mémoire que ne le sont...
Les mémoires ! "

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Avis (1)

  • Cet ouvrage est un récit autobiographique qui, comme le montre l’extrait ci-dessus, prend sa source à partir de vieilles photographies sur le point d’être jetées. L’auteur se remémore les rencontres qui ont jalonné son existence, en grande partie des personnalités, mais pas seulement...

    De...
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    Cet ouvrage est un récit autobiographique qui, comme le montre l’extrait ci-dessus, prend sa source à partir de vieilles photographies sur le point d’être jetées. L’auteur se remémore les rencontres qui ont jalonné son existence, en grande partie des personnalités, mais pas seulement...

    De toutes ses rencontres qu’elles narrent, l’auteur passe rapidement de l’une à l’autre, ne s’attardant que très peu sur elles finalement. De l’après-guerre à l’environnement politique en passant par les journalistes ou encore ses amis, ses amants et l’homme de sa vie, elle décrit ce qui s’extrait de sa mémoire photo après photo sans aucune chronologie. D’ailleurs, ce n’est pas le but de l’ouvrage.

    Ce carton de vieilles photographies fait émerger des sentiments que l’auteur n’aime pas particulièrement à côté d’autres qu’elle chérit. Elle n’a pas peur de mourir, ce n’est pas cela qui la dérange, mais plutôt le fait de vieillir qui lui est « pur scandale […] C’est la vieillesse que je déteste, la mienne et celle des autres, la dégradation physique, le sentiment d’être devenue superflue, le regard que certains vous jettent comme à des objets mis de côté à l’intention d’un brocanteur - ça ne
    vaut plus grand-chose, mais on ne peut tout de même pas les jeter. »

    Dans ce récit, on sent le temps, non pas qui passe, mais celui qui est passé, révolu et qui ne refait surface que parce qu’il est titillé, que ce soit à partir d’une photo ou de tout autre chose comme un souvenir qui en appelle un autre.

    Est-ce que l’auteur revit chaque moment en oubliant momentanément le présent, la vieillesse, le temps perdu ? Peut-être, néanmoins elle partage « bons et mauvais jours mêlés ». Le titre est explicite et d’une terrible véracité. Parce qu’il nous faut trouver le bonheur, le chercher, le provoquer et lorsqu’il est là, ne surtout pas négliger de l’apprécier à sa juste valeur : « On ne peut pas être heureux tout le temps. On peut seulement décrocher sa part de soleil et ne pas oublier de la savourer ».

    Les chances ne sont certes pas très bien réparties, toutefois il est à chacun possible de contrer les inégalités, les combattre. Françoise GIROUD l’exprime en ces mots : « C’est dur de vivre, mais c’est toujours moins dur quand on a l’impression de se gouverner plutôt que d’être l’objet des autres », et c’est tellement vrai !

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