80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Oui, on riait au Moyen Age. En ces temps où la vie était rude et les occasions de se divertir plutôt rares, les trouvères, les ménestrels, les jongleurs parcouraient les routes poussiéreuses du royaume à la rencontre d'un auditoire qu'ils savaient distraire ou émouvoir.
Parmi les récits qui passionnent un public populaire, les fabliaux trouvent une place de choix. Il s'agit de petits contes malicieux, simples à comprendre par tous. Les mêmes situations reviennent d'un récit à l'autre, les personnages sont esquissés à grands traits, mais ils rappellent par leurs défauts et leurs déboires les voisins que l'on côtoie dans la vie quotidienne.
L'Eglise, qui dirige les consciences, n'apprécie guère ces fables parfois grossières, souvent immorales, et qui ne ménagent guère le clergé.
Mais avec les fabliaux s'affirme dans la société un début d'esprit critique et un espace de liberté.
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