Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
« On a 30 ans, ils en ont le triple. Et tout bascule quand on se rencontre. Ils nous bouleversent, nous rendent nos rêves, nous envahissent de plus en plus.
Mais quel est leur vrai but ? Vont-ils nous sauver ou nous détruire ? » Dans le parc où ils aiment se promener, Soline, ravissante violoncelliste, et Ilan, un brillant glandeur, aperçoivent sur le banc où ils ont l'habitude de s'assoir un couple de petits vieux qui se tiennent tendrement la main. Georges, fringant professeur à la retraite, mince et le bronzage à peine ridé, et Yoa, son épouse tlingit, semblent tout droit sortis d'une publicité pour croisière. « On dirait nous, à leur âge » s'exclame Soline. Cette phrase va changer leur destin : Georges et Yoa s'immiscent dans la vie du couple avec la plus étrange des propositions.
Un merveilleux roman d'amour et de fantaisie, où il est aussi question du désir d'éternité. Un livre plein d'humour et de tendresse, où l'on rit à chaque page sans cesser d'être ému.
Illan et Soline s’aiment fougueusement.
Dans un square, ils rencontrent un beau couple de vieillards ?
« On dirait nous, à leur age » murmure Soline
Elle ne croit pas si bien dire.
Georges et Yoa, c’est leur nom, vont s’immiscer dans leur vie plus qu’ils ne l’avaient imaginé
J’aime bien ces romans improbables qui nous emmènent dans l’imaginaire d’une histoire qui nous éloigne de la réalité.
La plume de Didier Van Cauwelaert est toujours agréable, et cette histoire tient la route, avec des personnages que l’on prend tout de suite en affection.
« On dirait nous à leur âge », dit Soline à Ilan, son amoureux qui raconte cette histoire peu banale. Ce couple de vieux, main dans la main, sur un banc, suscite leur curiosité mais ce couple idéal - « On ne sait pas lequel des deux protège l’autre. » - va les entraîner dans une aventure inimaginable et passionnante pour le lecteur.
Soline est violoniste et son instrument, Matteo, va jouer un rôle déterminant après qu’un fonds de pension l’ait repris à cause des problèmes financiers de la musicienne. Le couple observé, Georges Nodier et Yoa, ne tarde pas à rendre visite à Soline et Ilan. Ils habitent l’immeuble en face. Lui est professeur émérite de linguistique à la Sorbonne et elle, vient d’Alaska. Elle est tlingite, une tribu indienne oubliée dont les traditions nous emmènent sur la piste de la réincarnation.
Yoa est très malade et sait qu’elle va bientôt mourir. Les Tlingits croient en la réincarnation et choisissent leur famille d’accueil : « Les Tlingits n’ont aucune peur de la mort : ils savent où ils vont. » Or, Yoa a décidé de se réincarner en l’enfant à venir de Soline et Ilan…
Georges n’hésite pas à mettre les moyens pour obtenir l’adhésion des jeunes mais les problèmes s’accumulent comme « les marques de naissance ». Ilan doit décider Soline et il sait que ce « ne sera pas une mince affaire. Surtout pour un athée comme moi qui, en termes d’utopies, ne croit qu’en la justice sociale, l’écologie apolitique et la paix favorisée par l’extinction des fanatismes. »
Didier van Cauwelaert mène son récit de main de maître, comme à son habitude, avec un style précis, efficace, imagé et toujours captivant. Soline et Ilan donnent finalement leur accord : « Nous mordions à l’hameçon. À leurs appâts respectifs. Nous étions sous leur emprise et sous leur charme. »
Sans révéler la suite des péripéties de cette histoire peu ordinaire, il faut dire que l’auteur, bien documenté, nous fait découvrir une civilisation et ce qu’elle est devenue, victime du modernisme et de l’invasion touristique. Bien sûr, il nous emmène en Alaska où l’on trouve : « un tiers de militaires, un tiers de pétroliers et un tiers d’irréductibles natifs qui chassent ou pêchent ou tronçonnent la forêt, d’artistes en résidence, de commerçants franchisés et de fuyards qui se planquent. Tout le reste, c’est un faux rêve pour touristes… »
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Ce livre se lit très rapidement, il est agréable, léger et intriguant bien que je trouve l'histoire un peu alambiquée malgré tout !
J'apprécie beaucoup la plume de cet auteur, qui est très agréable. Les personnages sont attachants et on suit quand même l'histoire avec une certaine avidité.
Croyez-vous en la réincarnation ?
Peut-être n’est-ce que manipulation…
Qu’importe!
Entre violoncelle et tambour
Qui donc sera du dernier tour ?
Van Cauwelaert à l'habitude de nous surprendre, ici, il nous propose une histoire entre conte et fantastique.
On assiste à la rencontre entre un jeune couple et un couple d'octogénaire avec une drôle de demande. Basé sur une légende indienne d'Alaska, la femme mourante du couple d'octogénaire, demande de pouvoir être réincarnée en enfants du jeune couple. Et nous voici embarqués dans une aventure troublante...malgré un début de roman un peu poussif, le thème de la transmission, des barrières de l'âge est bien traité.
Ilan rencontre Soline dans le TGV, lui proposant la place qu'il a en trop (ce n'est pas ce jour là qu'il se rabibochera avec son ex !) pour loger le violoncelle qui doit, d'après le contrôleur, payer sa place. Bientôt la passion s'enflamme malgré les aléas de la vie (lui ne fait pas grand chose de sa vie et elle n'a pas les moyens pour acheter le violoncelle qui doit être prêté à une musicienne chinoise). Un jour, ils rencontrent un couple de petits vieux et quelques temps plus tard ce même couple s'invite chez eux. Georges est linguiste et a épousé Yoa, une indienne d'Alaska. La vieille femme est mourante et le couple leur demande alors un incroyable « service ». En effet, dans la tribu de Yoa, les gens croient en la réincarnation, ils demandent alors à Soline et Ilan de devenir les parents de Yoa. Les petits vieux sont attachants et avec un coup de pouce d'un million d'euros versé sur leur compte pour permettre à Soline d'acheter son violoncelle, voilà les deux amants partis dans une aventure bien étrange.. L'écriture est agréable et on passe un très bon moment avec ces étranges personnages. C’est drôle, fantastique, on sourit,
Ce n'est peut-être pas le roman du siècle, mais il est en tout cas très agréable à lire et fait passer un bon moment !
C'est la 1ère fois que je lis un Van Cauwelaert et ce fut une belle découverte!! Je le conseille. Je l'ai lu alors que j'ai une pile de livres qui m'attendent depuis longtemps, mais faut croire qu'il était aimanté...
Soline, une jeune violoncelliste et Illan, un jeune biologiste amoureux font la rencontre d'un couple d'octogénaires amoureux comme au 1er jour. Ce petit couple (George et Yoa) les épie, s'immisce dans leur vie et leur propose un marché très original...Cette dernière, née parmi les Tlingits, une tribu amérindienne du Sud-Est de l'Alaska, va bientôt mourir, et elle cherche sa prochaine incarnation, qu'elle voudrait être le futur enfant d'Illan et Soline.
Roman super original, hyper fantaisiste.
2 notions sont au centre de ce roman: la transmission et la paternité, traitées avec originalité à travers le motif de la transmigration des âmes, permettant de traiter de la spiritualité, du respect de la nature, sans que cela ne dérive de trop...
On dirait nous de Didier van CAUWELAERT
Je viens de terminé ce livre en ne sachant pas trop comment le définir.
C’est une lecture plaisante sur un sujet troublant. Un jeune couple trentenaire fait connaissance par hasard (mais est ce vraiment un hasard ?), d’un couple de personnes âgées qui devient très vite envahissant et qui leur propose un drôle de marché : faire un bébé afin de permettre à la femme âgée qui est très malade de se réincarner au moment de sa mort.
L’histoire est originale et assez cocasse.
J’ai beaucoup aimé ce livre qui est rempli de fraîcheur et d’amour.
Extraits :
Verriez-vous un inconvénient à ce que mon épouse se réincarne dans votre enfant ?
Il ne faudrait pas tarder non plus. Yoa n’a pas un cheveu blanc, je vous l’accorde, mais elle va tout de même sue ses quatre-vingt-neuf ans. Avec l’évolution de sa maladie, les médecins ne lui laissent guère l’espoir d’atteindre le chiffre ton. Et moi, égoïstement, j’aimerai être encore là quand elle renaîtra.
Soyons directs : nous vous avons choisis, jeune homme, et vos conditions seront les nôtres. Voulez-vous être les futurs parents de ma femme ?
Là où je ressentais le poids de la manipulation affective, elle ne voyait que des efforts de mise en scène aussi touchants que dérisoires. Favoriser la fécondation par les phases lunaires, c’était sans doute le conseil que lui avait donné la vieille indienne dans ses feuilles de route posthumes.
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