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Of course

Couverture du livre « Of course » de Franz Bartelt aux éditions L'arbre Vengeur
Résumé:

Un tueur en série qui massacre les femmes avec un fer à cheval, un commissaire qui roupille tout le temps, un apprenti détective désoeuvré qui résout l'énigme tout en cherchant son père biologique, une petite ville où boire est le seul remède à la mélancolie, tels sont quelques ingrédients de ce... Voir plus

Un tueur en série qui massacre les femmes avec un fer à cheval, un commissaire qui roupille tout le temps, un apprenti détective désoeuvré qui résout l'énigme tout en cherchant son père biologique, une petite ville où boire est le seul remède à la mélancolie, tels sont quelques ingrédients de ce faux polar style Série noire, mais vrai numéro de voltige à la Bartelt qui se lance dans un roman comme un jockey dans un tiercé, avec comme cravache des phrases parfaites et absurdes, des aphorismes hilarants et des décors gris comme une orange. C'est irrésistible quand attend d'un auteur qu'il vous emporte où il veut, et si possible loin de vos pompes, of course... Dans ce petit roman, c'est la quintessence d'un auteur au galop unique, au trot entêtant, au pas cadencé. Un bonheur.

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Avis (2)

  • HILARANT
    J'appelle à la barre du tribunal du rire le prénommé Franz Bartelt, ancien travailleur dans une usine de transformation de papier à Givet et écrivain hilarant aujourd'hui. Poète, nouvelliste, feuilletoniste, prix Goncourt de la nouvelle en 2006 notamment, Franz Bartelt mérite qu'on...
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    HILARANT
    J'appelle à la barre du tribunal du rire le prénommé Franz Bartelt, ancien travailleur dans une usine de transformation de papier à Givet et écrivain hilarant aujourd'hui. Poète, nouvelliste, feuilletoniste, prix Goncourt de la nouvelle en 2006 notamment, Franz Bartelt mérite qu'on s'attarde sur son écriture, son style et ses histoires totalement absurdes. À la lecture de ces deux ouvrages, il eut été difficile de ne pas rire. le rire. Chose de plus en plus rare qui se manifeste par un éclat de voix plus ou moins « congruent » venant soit éclairer une pièce, soit la rendre inaudible. le rire. Si fragile et ténu lorsqu'on est acteur, si docile quand est passif. Écrire sur les livres de l'auteur pourrait devenir acte de bravoure ou d'inconscience tant les pièges sont nombreux. On pourrait prendre l'écriture humoristique comme un gag ou considérer son auteur comme une branleur. Il est aisé de faire rire en présentiel, parfois, ce n'est pas la blague qui fait jaillir nos dents mais bien la crotte de nez de son interlocuteur. À l'écrit, nulle crotte de nez (sauf si c'est un livre d'occasion, auquel cas veuillez contacter l'ancien propriétaire), il faut requérir la quintessence de chaque mot ou formule.
    C'est là tout l'art et la maitrise d'un Franz Bartelt dans Of course et le bon temps. Dans le premier des deux, l'auteur narrateur ne se prend pas au sérieux et nous explique l'envers du décor d'un livre tout en menant l'enquête d'un serial killer de prostituées et son arme favorite : un fer à cheval (très pratique pour la préhension). Là comme ça, certains auront déjà dû arrêter la lecture de cette chronique, c'est le jeu ma pauvre Lucette mais tenez bon, ce n'est rien à côté de la folie de Franz. Au début de chaque chapitre, se trouve un jeu de mots ou une formule bien sentie pour que vous ne soyez pas surpris par la marchandise. Car l'auteur est tout à la fois, parfois subtil, parfois plus vulgaire et potache.
    Avec un sens aiguisé d'une narration en fil rouge, nous suivons cet apprenti écrivain qui souhaite faire une biographie de Moncheval, d'un commissaire qui roupille constamment dans une ville où l'alcool coule à flots (oui les écrivains boivent beaucoup, ce n'est pas une légende). À coups d'aphorismes, de phrases totalement lunaires, on jubile sur son canapé (vous pouvez lire ailleurs ce n'est pas une injonction). C'est un livre gourmand-croquant (poke Cyril Lignac), intéressant sur la création littéraire également où la mise en page d'un livre prend de plus en plus de place par rapport au fond. Mais ce roman est aussi une parodie de la Série Noire ou de tout autre thriller avec des ficelles bien grosses comme la corrélation entre l'amas de sang et la popularité d'un ouvrage. le lecteur aime le sang et la violence car il ne peut en faire usage (du moins quand on est sain d'esprit).

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  • Jubilatoire, crissant parfois, de haute voltige toujours « Of course » est un roman noir, caustique, atypique. Of course et c’est parti !
    Frantz Bartelt est doué. Original, humoristique, son récit est une partie de petits chevaux frénétique, rebelle et assassine.
    « Moins on n’en sait, mieux...
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    Jubilatoire, crissant parfois, de haute voltige toujours « Of course » est un roman noir, caustique, atypique. Of course et c’est parti !
    Frantz Bartelt est doué. Original, humoristique, son récit est une partie de petits chevaux frénétique, rebelle et assassine.
    « Moins on n’en sait, mieux ça vaut. Tu écris pour des ignorants. Ne les déçois pas : sois ignorant toi-même. »
    Picaresque, frétillant, haut les cœurs !
    « Of course » casse les codes. Malicieux,osé, quasi cynique, on est en plongée dans une littérature sans frontière, presque nihiliste. Et que ça fait du bien !
    « Tout de même, je dois quelque chose à Montcheval. Le biographe d’un grand homme en profite toujours pour parler de lui. C’est humain. »
    « Of course » est un sacré garnement. Décalé, aux multiples signaux, sous ses faux airs de clown policier se cache une subtilité en or.
    Publié par les majeures Éditions L’Arbre vengeur.

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