"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur la plus grande partie de la planète, la situation n'a guère évolué depuis la première édition de ce livre en 1970, et même les années 1930 lorsque Wilhelm Reich (1897-1957) militait au sein du PC allemand. La répression sexuelle sévit toujours, commandée par des morales plus ou moins rigides, répression dont les femmes sont les premières victimes. Dans les pays riches, la libéralisation des moeurs s'exprime surtout par un déluge d'images de femmes nues et des discours empreints d'un hédonisme compatible avec l'ordre social. Mais la persistance de la violence, tant dans les pratiques que dans les fantasmes, montre que si les sociétés modernistes ont, chez elles, parfois fait reculer un peu la misère sociale, la misère sexuelle reste la chose la mieux partagée. Constantin Sinelnikoff, qui fut l'un de ses premiers éditeurs en France, expose ici de manière chronologique les concepts-clés de la théorie du jeune Reich qui voulut combiner sexologie et politique, et montrer le lien existant entre génitalité entravée et capitalisme. Malgré son caractère parfois normatif, elle conserve encore aujourd'hui une certaine pertinence.
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