80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sur la plage, trois hommes se promènent en devisant : Minucius et Octavius sont chrétiens et Caecilius païen, mais leurs divergences religieuses n'entament guère l'amitié qui les unit jusqu'à ce que le païen, Caecilius, témoigne un signe de dévotion à une statue voisine. Dès lors, la controverse est lancée : à Caecilius de défendre son point de vue. Octavius lui répond, tandis que Minucius arbitre la discussion. La joute oratoire tourne rapidement à l'avantage du chrétien et fait de l'Octavius, plus qu'un débat, une apologie de la religion chrétienne. Bien que partial, ce texte est pour nous non seulement un témoignage précieux sur les polémiques religieuses, mais brosse un tableau réaliste de la société romaine à la fin du II° siècle et au début du III°siècle. Cette précision et cette richesse du texte offrent un fort contraste avec son auteur, dont malheureusement nous ne savons presque rien.Notre édition présente en un volume ce texte fondateur de la littérature chrétienne latine. L'introduction offre une étude très précise du texte, tant de ses personnages que de ses thèmes, et propose de judicieuses pistes de lecture, notamment sur le genre apologétique, chrétien et païen. Un plan détaillé permet de circuler aisément dans le traité, tandis que les emprunts à d'autres auteurs, nombreux dans ce texte érudit, sont signalés. Une analyse du style est proposée, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée de manière synthétique. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année