Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
La forme graphique O/ô devant les groupes nominaux (< O femme ! », « O terrible perspective ! »), bien que massivement présente depuis les origines du français, n'a jusque-là jamais été étudiée pour elle-même, ni en linguistique ni en stylistique.
Il faut reconnaître que son identité est problématique à plusieurs titres :
A) elle transcrit des fonctionnements linguistiques hétérogènes, ce qui rend incertaine sa frontière avec l'interjection oh b) son appartenance catégorielle est instable c) sa relation privilégiée avec le latin et le grec implique chez les locuteurs une compétence hybride liée à une mémoire linguistique d) elle est étroitement dépendante des interventions des imprimeurs et des experts en matière de langue.
Ce livre retrace l'histoire de cette forme et des réflexions grammaticales qu'elle a suscitées depuis le grec ancien jusqu'au français contemporain, puis en propose une caractérisation syntaxique, sémantique et pragmatique. L'auteur montre comment l'analyse linguistique peut nourrir l'analyse des textes littéraires, car il s'agit d'analyser une forme privilégiée de l'oralité élaborée employée dans les tragédies et les sermons avant de devenir, avec les Romantiques, un marqueur de langue poétique.
Cet ouvrage, qui traverse de multiples domaines des sciences du langage, s'adresse à un public diversifié, intéressé aussi bien par l'histoire de la langue, la syntaxe et la sémantique, que par la stylistique et l'analyse du discours.
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