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Nous sommes tous morts est le journal de bord de Nathaniel Nordnight, jeune second du Providence, un baleinier parti de Norvège, commandé par le très charismatique capitaine Sogarvans, dont l'équipage est constitué de personnages pittoresques. Le voyage tourne au cauchemar lorsque le bateau est pris dans les glaces à la suite d'une violente tempête. Une irréversible dégradation mentale et morale s'ensuit, qui conduit finalement Nordnight au meurtre, au cannibalisme et à la folie.
À mi-chemin des univers de Stevenson et Lovecraft, ce récit envoûté et incisif campe à merveille le destin tragique d'un homme qui retrouve dans son naufrage à la fois géographique et mental le miroir vivant de ses propres peurs.
Une narration vive et efficace, enlevée et tenue, qui nous tient en haleine jusqu'au bout, le basculement dans le fantastique se faisant ici sans artifice.
Un livre qui nous plonge dans les méandres de la folie. L'équipage d'un baleinier se retrouve piégé dans le navire cerné par les glaces. L'équipage sombre dans la folie, l'horreur, le cannibalisme. Le décors est irréel et proche de celui de Lovecraft. Le lecteur ne sait plus comme le narrateur distinguer le réel de l’imaginaire. Une belle découverte.
Nous sommes tous morts est un livre, que l’on imagine parfaitement bien adapté au cinéma dans la catégorie film fantastique d’horreur catastrophe.
Nous sommes en 1927. Nathaniel Nordnight croit bien faire en s’embarquant à bord du bateau le Providence, pour découvrir le monde, et partir notamment vers le Nord.
Mais le bateau se retrouve coincé dans la glace, et des choses bizarres commencent à se passer ….
Autant prévenir tout de suite, on entre dans la catégorie morts vivants et cannibalisme, c’est donc un livre particulier !
Ecrit avec un style simple, sous forme d’un journal de bord, la couverture bleue au titre craquelé de ce petit livre (pas sur l’image ici, mais elle existe !) donne bien l’idée de ce qui va se passer.
La réalité sur le bateau va se craqueler, pour sombrer assez vite et brutalement dans la situation des hommes isolés au milieu de nulle part, coincés, avec la folie qui guette, la nourriture qui diminue, les hommes qui se regardent en coin, les babines qui se relèvent …
En lisant ce premier roman de Salomon de Izarra, on replonge avec délice dans l’adolescence, avec une histoire irréelle qui fait peur, un monde apocalyptique, des monstres latents, des hommes atteints de folie cannibale …
Bref, une histoire fantastique dévorée en une traite et sans aucune peine, et surtout, avec un grand plaisir !
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