"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nous avons marché" se décompose en trois parties bien distinctes :
1/ Tarik(manuel d'exil) 2/ s'échapper échapper 3/ Tenir registre du silence Le lien entre les trois textes, est le thème récurrent de la fuite. De l'échappée.
Le premier texte est sur l'exil. Exil réel (de son pays, de sa communauté), mais également exil de la vie matérielle, exil de sa propre langue. Tarik est sur le chemin pour devenir le chemin.
L'écriture est heurtée, fragmentée, se construit sur ses revers, le texte est balisé par des dessins, des schémas.
La seconde partie est composée de courts textes sur le refus de toute forme d'enfermement (enfermement physique, moral, politique...) et la volonté de fuir. La fuite comme seule solution, comme lutte ultime, la fuite avec sa force vitale, mais également son impossible : il n'y a pas de fin à la fuite, mais le risque d'autres murs. La fuite également se compose comme une langue qui se réinvente en trébuchant...
La dernière partie est écrite en une seule salve, sans ponctuation, sans fin (puisque elle s'achève sans s'achever, phrase en suspens)... il y est question d'une échappée, d'une marche. C'est un texte sur la décision : décision de partir et de n'être plus qu'un départ, de n'être plus que l'échappée même ; décision de l'écriture enfin...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !