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Nul n'entre ni ne sort de Corée du Nord, le pays le plus secret de la planète. Et pourtant, flanqué de son ami Clorinde, qui affectionne davantage Valéry Larbaud que les voyages modernes, et déguisé en vrai-faux représentant d'une agence de tourisme, notre écrivain nous emmène cette fois sur un ton décalé au pays des Kim. Au programme : défilés et cérémonies, propagande tous azimuts, bains de boue et fermes modèles, mais aussi errances campagnardes et crises de mélancolie sur les fleuves et sur les lacs, bref l'endroit autant que l'envers de ce pays clos mais fissuré. Un journal de voyage, attentif mais distant, amusé parfois, jamais dupe, dans ce royaume énigmatique dont un diplomate américain affirmait récemment que l'on en savait moins sur lui que sur... nos galaxies lointaines.
Jean-Luc Coatalem, rédacteur en chef adjoint à Géo est l'auteur chez Grasset de Mission au Paraguay (1996), Le Fils du fakir (1998), Je suis dans les mers du Sud (prix des Deux-Magots, 2002), La consolation des voyages (2004) et, récemment, Le dernier roi d'Angkor (2010). Il a reçu le Prix Roger-Nimier en 2012 pour Le Gouverneur d'Antipodia (Le Dilettante, 2012 et J'ai Lu).
Une plongée enCorée du Nord qui vous laissera pantelant et éberlué.. une lecture fascinante et irréelle, qui vous fait froid dans le dos. J'ai adoré ce livre road-movie.
Récit de voyage. L'incursion d'un journaliste dans le royaume grand-guignolesque des Kim sous couvert de repérages touristiques. Une visite minutée et impitoyablement encadrée par deux "guides" dans un decororum carton pâte. L'auteur essaie de percer les mystères de cette prison à ciel ouvert et le voile ne se lève pas. Seules quelques envolées lyriques lui permettent d'échapper à la réalité obsédante du culte de la personnalité. Court et savoureux.
Jean-luc Coatalem décrit son voyage au coeur de la Corée du Nord. Seulement ce n'est qu'une manière de parler car toutes les visites qui sont prévues sont annulés. Il n'a pas d'autres choix que de suivre le guide. L'auteur a heureusement l'art de raconter les péripéties de son voyage: attentes, visite d'une maison-modèle et du mausolée de Kim Il-sung.... Son salut au sarcophage donne l'un des moments les plus brave du récit de ce voyage.
C'est un excellent "récit de voyage" qui nous montre que la Corée du Nord veut cacher beaucoup de choses.
Rien que l'on ne sache deja.Le manque de liberté en Corée du nord.Ton sarcastique , livre agéable a lire.On aurait aimé que l'auteur aille plus loin.
livre intéressant qui montre le peu de liberté qui existe en Corée de Nord et les condition de vie de ce peuple; même si ce livre est léger je le recommande .
Paradis rouge » ou « Pays de la nuit noire » ?
Un carnet de voyage en Corée du Nord tenu par un écrivain qui se fait passer pour le responsable d’une agence de tourisme.Un ton décalé et sarcastique. Le but du roman est de démontrer la faillite définitive du communisme et derrière l’utopie, le dénuement d’un peuple. C’est un très bon roman et le seul défaut qu’on peut lui trouver c’est qu’il ne montre pas réellement « l’envers » du décor. Et pour cause, l’auteur n’a eu le droit de voir que ce qui lui était autorisé par le régime.On ne découvre en fait que la partie visible de l’iceberg nord coréen. Le roman laisse un sentiment d’inachevé dont l’auteur n’est pas responsable : on ne saura jamais tout ce que cache le pays le plus fermé, le plus répressif et le plus pauvre du monde… Le style est léger pour traiter d’un sujet grave et cela donne un très bon livre que je conseille autour de moi.
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Il n'a pas eu l'occasion d'aller plus loin. Il nous raconte, dans un désir d'information et avec une écriture très fluide, ce qu'il a vu ou plutôt ce que les coréens lui ont laisser voir.