C'est à quarante ans, en 1895, que Sigmund Freud, le grand médecin Viennois, découvre les plaisirs du voyage. Sa situation matérielle est assurée, il peut enfin jouir de la vie. Et chaque année, à la fin de l'été, il s'échappe pour un périple en toute liberté, seul ou accompagné par l'un de ses enfants ou sa belle-soeur, Minna Bernays. Les 189 cartes postales et les 56 lettres ici réunies, toutes inédites à quinze documents près, témoignent de sa passion dévorante pour le Sud, l'Italie surtout, mais la Grèce aussi, le sud Tyrol à l'occasion. Il y aura bien sûr Londres et les Etats-Unis, mais rien à faire, c'est vers Rome, Naples, Pompéi et Palerme que son coeur toujours le portera jusqu'à ce que son cancer, en 1923, le prive de ces déplacements.
Beauté des sites, plaisirs des yeux, de la bouche et de l'âme, Freud observe, note, décrit, s'enthousiasme et raconte les merveilles découvertes au coeur du Monde d'hier, ces splendeurs européennes dont nous sommes nés.
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