Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Noms propres au singulier

Couverture du livre « Noms propres au singulier » de Georges Cathalo aux éditions Gros Textes
  • Date de parution :
  • Editeur : Gros Textes
  • EAN : 9782350825540
  • Série : (-)
  • Support : (-)
  • Nombre de pages : 54
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : (-)
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Aucun résumé n'est disponible pour cet ouvrage actuellement...

Donner votre avis

Avis (1)

  • Adepte opiniâtre des formes brèves, Georges Cathalo nous montre une nouvelle facette de son talent en nous offrant ces petits concis de personnages, vivants ou morts, plus ou moins célèbres dans des domaines très différents mais qui incarnent, chacun à leur façon, la nature humaine avec sa...
    Voir plus

    Adepte opiniâtre des formes brèves, Georges Cathalo nous montre une nouvelle facette de son talent en nous offrant ces petits concis de personnages, vivants ou morts, plus ou moins célèbres dans des domaines très différents mais qui incarnent, chacun à leur façon, la nature humaine avec sa vitalité, sa mélancolie, ses tourments et parfois hélas, sa sottise.

    Que ce soit Paul Eluard, Jules Renard, Montaigne, et ces poètes morts dans la fleur de l’âge comme Rimbaud ou Villon, on croise moult écrivains et poètes, rien d’étonnant puisqu’ils sont une quarantaine à se bousculer sur les pages. Mais pas que, ils côtoient aussi quelques scientifiques. On apprend ainsi que Lavoisier, en montant à l’échafaud, tenait un livre à la main, « le lisant calmement et puis marquant la page où il en était. »
    La mort s’invite souvent, mort brutale comme celle de Lavoisier ou beaucoup plus douce comme celle de Victor Segalen, mort sur la mousse d’un sous-bois où il se promenait, un livre à la main.
    Que restera-t-il après notre mort ? Le poète répond par la voix d’un autre :

    « et quand nous seront morts
    resteront de nous peut-être
    Yves Heurté nous le rappelait
    quelques petits poèmes
    en témoignage ou en rappel
    traces de moments vécus
    entre visible et invisible
    simples estrans de terre et d’eau
    entre silence et parole. »

    Bien sûr, à travers tous ces destins d’hommes, il y a ce fil d’Arianne qu’est le livre à travers les époques. Les derniers textes, tous débutant par « et que dire » nous parlent de livres et de bibliothèques et si le livre est conservé grâce au dépôt légal obligatoire, nous le devons à François 1er.
    Le dernier texte est tristement affligeant puisqu’il évoque ces livres « désherbés » et jetés avant de finir en pâte à papier. Je regrette que le poète n’ait pas évoqué ces boites à livres qui fleurissent sur les places, dans les jardins publics et qui donnent une nouvelle vie à toute une flopée de livres promis à la décharge.
    Si vous êtes lecteur et papivore, nul doute que vous serez séduits par ce petit recueil qui parle si bien de l’amour des livres.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.