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Giorgio Colli est mort le 6 janvier 1979, laissant une oeuvre philosophique étroitement liée à son activité éditoriale et universitaire, comme éditeur, entre autres, des oeuvres complètes de Nietzsche (avec Mazzino Montinari) et professeur de philosophie antique à l'Université de Pise.
Ce troisième volume des Carnets posthumes rapporte l'ensemble des fragments sur Nietzsche. Ils viennent en contre-point des préfaces qu'il a données aux différentes éditions de Nietzsche en Italie, rassemblées sous le titre Ecrits sur Nietzsche (1980), et de son Après Nietzsche (1974). Et se fait jour ici, sous forme de notes rapides, acérées, énigmatiques, la relation privilégiée d'un homme avec une oeuvre sans équivalent dans la littérature philosophique de ces derniers siècles.
Si " Nietzsche a tout dit et le contraire de tout ", peu importe alors de le comprendre ou de l'interpréter. Le " comprendre " véritablement, c'est " faire quelque chose " dans sa direction. Se succèdent alors, au jour le jour, les différents moments de cette " action Nietzsche ", qui confirment que sur le plan de l'honnêteté philosophique, nous ne sommes pas encore allés " après Colli ".
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