"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Jérôme Attal écrit des romans, parfois noirs, parfois basés sur des gens réels (c'est le cas ici), et des essais sur des sujets qui le touchent.
J'aime le côté original et inattendu de ses histoires, dans lesquelles on retrouve beaucoup de lui-même, un peu déjanté et sorti des sentiers battus.
Jérôme Attal est également parolier et lauréat de plusieurs prix tant pour ses chansons que pour ses romans.
Jérôme Attal avec ce nouveau livres nous fait découvrir la rencontre entre Antonin et Anaïs après que cette homme va dîner chez cette jeune femme marié et avec des amants qu'il ne connait pas. Antonin à des principes malgré une forte attirance mutuelle. D'après lui, il faut neuf rencontres pour savoir si un amour va prendre ou non. Neuf chances, huit autres rencontres, pas une de plus, pour que se décide une histoire d’amour.
Jérôme Attal dissèque l'amour, la fidélité à soi et à l’autre, la liberté, les relations de couples, tout cela en neuf chapitres courts comme ses neuf rencontres.
"Pour quelle raison existe-t-il des êtres qui ne vous font strictement rien, dont l'apparition dans votre vie ne produit aucune lumière, et d'autres qui au contraire semble surgir avec évidence, pour des raisons qui se passent de la raison, et qui ouvrent en vous une urgence à vivre ou à rêver ?"
"Nous faisons tous des choses dans le dos de la personne avec qui nous sommes. C'est la seule manière que nous avons trouvé pour nous consoler de n'avoir pas plusieurs vies en une."
Qu’est-ce qui fait qu’en ce jour de mars, Antonin Artaud décide de se rendre la soirée à laquelle il a été invité. En retard, coiffé de son habituelle casquette, quoi-que, peut-être pas si habituelle que ça, cette casquette des New-York Yankees, attendu parce que différent sans doute, hésitant entre fuir et entrer. Antonin et ses allures de Dandy, ses yeux clairs, son cœur de poète et ses déséquilibres mentaux qui font tout le sel de sa créativité singulière. Car Antonin Artaud est définitivement celui qui sort du cadre, de tous les cadres.
Qu’est-ce qui fait que la belle et désirable Anaïs Nin se trouve déjà là. Décidée, adulée, écoutée par tous, elle est immédiatement séduite par ce jeune homme différent, timide, apeuré. Libre comme l’air mais plus mariée que certains, plus accompagnée que d’autres par Arthur, son amant écrivain, un peu âgé mais tellement inspiré, attachant, américain.
Entre lui et elle, le coup de foudre est immédiat. Mais, car il y a un mais, pour Antonin, l’amour ne peut être véritable qu’après neuf rencontres, ni plus, ni moins. Alors il convient d’attendre, d’aider le ciel et leur destin, de provoquer ces rencontres, d’imaginer pour savoir où cela va les mener, quel amour leur est promis. Parce que bien évidement, s’il doit y en avoir un, il ne pourra être que grand, magique, unique, comme eux.
Que peuvent-ils faire alors ? Se rencontrer, se plaire, se chercher, se découvrir, se refuser, s’espérer, se fuir, se perdre, s’en désoler.
C’est à l’ombre de cet amour naissant que l’auteur nous entraîne dans les méandres de la création littéraire et artistique de l’époque. Le journal d’Anaïs Nin y tient toute sa place, toute comme la créativité d’Arthur Miller. Les affres d’Antonin Artaud aussi, sa maladie et ses troubles psychologiques implicites, mais réels en filigrane. On y rencontre les artistes qu’ils ont côtoyés avec leurs extravagances et leur talent. Il nous mène aussi vers de réflexions qui restent très actuelles sur le désir, l’amour, l’envie et la fidélité. Sur ces autres que l’on rencontre, aime, avec qui on vit.
https://domiclire.wordpress.com/2024/02/20/neuf-rencontres-et-un-amour-jerome-attal/
La jeune femme et le jeune homme de cette histoire se croisent, se tournent autour, se cherchent, sans jamais arriver à conclure leur relation. Le lecteur assiste aux différentes péripéties de leurs rencontres, après leur coup de cœur évident.
A travers ces entrevues à répétition, Jérôme Attal nous plonge dans les milieux artistiques du Paris du début du 20ème siècle. Il nous dépeint un portrait passionnant de ce monde à part et de ses singularités. Dans les salons où se réunit toute l’intelligentsia de la capitale, le libertinage se mêle au snobisme et à l’excentrique. Les deux personnages sont à la fois acteurs et victimes de ce contexte. Cette magie fantasque est le berceau de leur attirance réciproque mais elle va finalement devenir un des obstacles à leur bonheur.
J’ai pris beaucoup de plaisir aux côtés de ces individus surprenants. On sent qu’ils s’aimantent mutuellement mais ils continuent à jouer au chat et à la souris. Ce petit jeu malicieux démontre que l’amour peut être léger et complexe à la fois. En tant qu’observateur, j’ai adoré assister à ses parades amoureuses et les regarder papillonner.
Je trouve que ce texte, à l’écriture pétillante, dégage un charme fou. Georges Clémenceau disait que « Le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier », le duo Anaïs et Antonin en est une parfaite démonstration.
Ayant une culture limitée, je ne connaissais pas les personnages réels dont l’auteur s’est inspiré et je n’ai découvert leur existence qu’à la postface du livre (je me suis renseigné depuis !). Mais cette lacune ne m’a pas empêché d’apprécier l’éclat de cette histoire. J’ai plongé tête baissée dans cet univers saugrenu où la folie côtoie la délicatesse. « Neuf rencontres et un amour » est empreint de cet assemblage et c’est assez réjouissant !
C’était mon premier Jérôme Attal, ce ne sera pas le dernier !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/02/22/915-jerome-attal-neuf-rencontres-et-un-amour/
Je suis sévère sur ma note car j'attendais de retrouver la petite sonneuse de
de cloches et les jonquilles de Green Park hélas.....
J ai retrouvé 37 étoiles filantes et les amours égoïstes. Les mêmes bobos, artistes plutôt pervers, adultères entre soi. bourges qui s'ennuient etc....
Encore une fois il se sert de personnages celebres et de leurs histoires et il brode autour.
Je me suis ennuyée.
Heureusement il reste le style épistolaire qui est toujours parfait, on ferme les yeux et on se retrouve dans les lieux et situations du roman
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