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Le premier volume de Negalyod s'achevait au crépuscule d'un monde ultratechnologique. 20 ans plus tard, la grande montée des eaux a déréglé les équilibres... Jarri et Korienzé ont eu deux filles. Naneï est experte dans le maniement des armes, tandis qu'Iriana, aveugle de naissance, possède des dons surnaturels. La famille est installée sur Andamanis, une île composée de bateaux agglomérés où tente de se reconstruire une population de survivants. Mais lorsque des pirates mettent l'île à feu et à sang, Korienzé choisit de laisser sa famille pour infiltrer le camp ennemi. Sa vengeance n'en sera que plus terrible... Dans cette nouvelle aventure au long-cours, toujours magnifiée par les couleurs de Florence Breton (Le Monde d'Edena, de Moebius), Vincent Perriot continue de s'intéresser aux problématiques contemporaines liées à l'environnement et aux technologies, rappelant subtilement la résilience de l'humanité dans un monde en plein bouleversement.
Alors que le monde dirigé par la technologie et l'idéologie, s'est écroulé à la fin du premier tome, l'eau, 20 ans plus tard a envahi la Terre. Jarri et Korienzé ont eu deux filles, Naneï la guerrière et Irina, aveugle de naissance, qui a des dons dépassant l'entendement humain. Alors que Korienzé est partie combattre les pirates de l'intérieur, Jarri, ses filles et les survivants de la grande inondation se sont rassemblés sur une île constituée de bateaux arrimés les uns aux autres où la vie est bien organisée. Les pirates quant à eux cherchent à détruire le reste de l'existence humaine.
J'avais pris de plein fouet le récit du premier volume de Vincent Perriot et à l'époque je ne pensais pas qu'il pourrait y avoir une suite. Avec ces deux volumes, l'auteur glisse, en toile de fond des notions écologiques et politiques mais cela reste subtil et bien dosé pour laisser la place à cette immense saga SF. Ce qui frappe dès qu'on ouvre l'album c'est le graphisme. Quelle beauté, le niveau de détails est juste incroyable et Vincent Perriot nous en met encore plus plein les yeux avec toutes ces nombreuses entières et doubles pages. Si on ajoute à ça la colorisation de Florence Breton on est totalement scotché. Le récit SF est empreint d'onirisme et de métaphores.
Dans cette saga on ressent très clairement l'influence de Moebius avec un graphisme remis au goût du jour, c'est un pur régal. Un second tome qu'il faut comme le premier déguster avec les yeux.
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