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Memphis. Buck Schatz tombe des nues lorsqu'il apprend que son ennemi juré, Heinrich Ziegler, incarnation du mal absolu, n'est pas mort en Russie comme il l'avait toujours cru. Quelques années plus tôt, il aurait certainement entrepris toutes les démarches possibles pour retrouver Ziegler. Mais si Buck est une légende de la police, celui qui, dit-on, à servi de modèle à Clint Eastwood pour L'inspecteur Harry, il a aujourd'hui 87 ans et profite d'une retraite qui lui permet de jouir en paix de ses deux principaux plaisirs : fumer ses cigarettes et assassiner son entourage de ses traits d'humour cinglants.
Toutefois il y a des réflexes qui ont la peau dure, et lorsque Buck décide malgré tout de ressortir son 357 magnum et d'aller fouiller cette étrange histoire, il est loin d'imaginer les dangers auxquels il s'expose. Mais si Buck n'a plus vraiment le physique de l'emploi, il a maintenant un style propre à désarmer le plus acharné des adversaires.
Avec cette irrésistible aventure d'un vieillard pas mécontent de s'offrir une dernière virée avant la nuit, Daniel Friedman nous offre non seulement un premier roman captivant mais surtout l'un des personnages les plus attachants de l'univers du noir rencontrés depuis longtemps. Dans la lignée de Donald Westlake et d'Elmore Leonard, Friedman démontre ici avec brio à ceux qui en doutaient encore qu'hormis l'hypertension et le cholestérol, ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts.
Un Personnage: Buck Schatz, 87 ans bientôt 88, flic à la retraite, ancien combattant de la seconde guerre mondiale.
Il y a du Inspecteur Harry chez Buck, sauf que lui c'est le vrai, celui qui a inspiré Don Siegel pour son personnage immortalisé par Clint Eastwood.
C'est un sacré tempérament, cynique à souhait, à l'humour caustique et percutant, assez imbuvable avec son entourage. Il donne l'air de n'aimer personne, sauf sa femme Rose, mais cache sous ses airs de gros dur quelques fêlures, dont la mort de son fils Brian
C'est Rose, à qui il ne peut rien refuser, qui est à l'origine de l'histoire lorsqu'elle insiste pour que son mari rende visite à un vieux compagnon - qu'il déteste bien entendu – qui a des révélations à lui faire sur son lit de mort.
Il apprend de la bouche de ce parfait traître que Henrich Ziegler, son ennemi mortel, nazi jusqu'au bout des doigts, haïssant les juifs comme lui et responsable des mauvais traitements qui ont failli lui coûter la vie dans une prison allemande, n'est pas mort à la fin de la guerre comme il le croyait.
A l'envie de vengeance qui l'incite à l'action, s'oppose la voix de la raison qui lui recommande de respecter son corps qui ne lui permet pas de réagir comme au bon vieux temps dans la police.
Il se rend rapidement compte que son défunt compagnon de détention ne s'est pas confessé qu'à lui, et que d'autres personnes, poussées par la cupidité, s'intéressent à ce qu'est devenu Ziegler.
Aidé de son petits fils Billy, Tequila pour les intimes - surnom qui amène un gag récurrent de la part de son grand-père -, Buck se met en chasse, essayant de retrouver des réflexes un peu rouillés après 35 ans de retraite, dans un monde où la technologie a évolué un peu trop vite à son goût, mais avec l'impression de repousser les assauts insidieux de son grand âge qui l'oblige tout de même à remplir soigneusement son carnet de notes pour ne rien oublier.
La traque du vieux SS n'est pas un long fleuve tranquille, devenant rapidement pleine de dangers mortels, l'occasion de croiser l'inspecteur Jennings, qui n'est pas un fervent admirateur de Buck et de son légendaire parcours dans sa brigade.
J'ai trouvé qu'après un bon démarrage, l'intrigue s'enlisait un peu en cours de récit et que la sympathie pour ce personnage de vieil emmerdeur cynique s'émoussait au fil des pages.
Heureusement, l'auteur nous sort un final magistral qui récompense le lecteur ayant su faire preuve d'un peu de patience au moment où l'intérêt de l'histoire faiblissait quelque peu.
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