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Une nouvelle enquête chandlerienne du commissaire Bordelli, entouré de personnages hauts en couleurs, lors de la grande inondation de Florence en 1966 Novembre 1966. Giacomo, treize ans, disparaît à la sortie du collège. Faute d'indice, le commissaire Bordelli s'accroche à une mince piste qui le mènera parmi des nostalgiques du fascisme et de Mussolini. Plus que jamais hanté par la guerre, il affiche une humeur aussi noire que le ciel qui surplombe alors Florence. Rien ne le soulage, ni ses amis, ni son jeune bras droit Piras, ni les plats succulents de Toto, ni même la jolie jeune femme brune dont il fait la connaissance.
Quelques jours plus tard, sous l'effet des pluies torrentielles, l'Arno déborde et déverse dans les rues des flots de boue qui paralysent la ville. C'est l'occasion de découvrir un portrait sombre et inédit de la cité toscane où se démène un Bordelli désabusé, mais bien décidé à découvrir la vérité.
Cet opus a remporté en 2009 le prix Scerbanenco, la plus haute récompense du polar italien.
Il y a mort d'homme. Pire, il y a mort d'enfant. La criminelle florentine s'empare difficilement de l'enquête tant elle est semée d'embûches, vingt ans après une guerre et un régime fasciste qui a laissé des traces dans la société italienne.
Polar classique qui ne nous épargne aucun cliché du genre (Flic fatigué et pré-retraité, pute au grand coeur, le pote cambrioleur qui en plus cuisine pour le commissaire...) Montalban n'est pas loin, Camillieri non plus. Toutefois, cette enquête du commissaire Bordelli bénéficie d'une spécificité extrêmement intéressante puisqu'elle se déroule pendant la grande inondation de Florence en 1966. Marco Vichi en fait le décors insensé de son histoire avec un vrai talent romanesque, qui fait passer les ficelles parfois un peu épaisses du récit et un manichéisme souvent frustrant et convenu.
Florence, 1966, troisième enquête du commissaire Bordelli.
Cette année là la ville se retrouve sous les flots, inondée par L'Arno après de violentes pluies.
Le jeune Giacomo a disparu. Bordelli n'est pas optimiste sur cette affaire et traîne encore plus son spleen que d'habitude, tout en faisant oeuvre de salubrité publique en aidant les nombreux sinistrés. Il redouble d'ailleurs d'ardeur après avoir rencontré la belle vendeuse brune du magasin de vêtements.
Notre commissaire est de nouveau amoureux et peu optimiste également pour cette affaire là.
Heureusement qu'il peut se réfugier auprès de ses amis, Rosa l'ex-prostituée, Botta l'ex-taulard, Diotivede le médecin légiste avec qui il échange des dialogues savoureux, Toto le cuisinier, Piras son adjoint sarde fils d'un compagnon d'arme.
Bordelli soigne ses états d'âme en suivant un régime riche en bonne chère et bons vins, qui l'aide à oublier les souvenirs toujours vivaces de sa guerre.
L'enquête avance grâce à quelques concours de circonstances - dont la découverte d'une petite chatte borgne - qui amènent le commissaire à croiser la route de quelques nostalgiques d'un passé fasciste qu'il abhorre, ce qui n'arrange pas son humeur.
L'écriture de Marco Vichi est toujours très belle, son personnage principal toujours aussi touchant, mais Il ne faut pas s'attendre à un thriller époustouflant. le rythme est lent, l'ambiance un brin désabusée, à l'image d'un commissaire fatigué, qui semble avoir perdu la foi et aspire à une retraite au calme de la campagne.
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