Quand 50 Explorateurs partent à la découverte des romans de cet automne...
José Zeledón, ex-guérillero, débarque à Merlow City, morne ville-campus du Wisconsin. Guerrier désoeuvré devenu chauffeur de bus scolaire, il tente de réprimer ses instincts d'homme d'action.
Erasmo Aragón, professeur d'espagnol paranoïaque, part à Washington pour consulter les archives de la CIA et tenter de résoudre l'énigme de l'assassinat du grand poète salvadorien Roque Dalton.
Ces deux survivants hantés par la guerre, inadaptés, solitaires, se désintègrent à petit feu dans un pays puritain obsédé par les armes et la surveillance permanente, auquel ils ne comprennent rien.
Avec son style rageur, son humour à froid et une mauvaise foi à toute épreuve, Horacio Castellanos Moya passe les États-Unis au vitriol et poursuit son grand oeuvre autour de la violence, qui ronge ses personnages jusque dans l'exil. Un grand roman acéré et corrosif.
Quand 50 Explorateurs partent à la découverte des romans de cet automne...
Ce roman est constitué de trois parties, la première se déroule sous la focalisation d'un ressortissant salvadorien entré aux Etats-Unis sous un faux-nom, José Zeledon, et qui déboule dans une petite ville universitaire du Wisconsin, Merlow City, pour y trouver un emploi et un pied-à-terre. La seconde est menée sous la focalisation d'un professeur d'université, Erasmo Aragon Mila, tout aussi Sud-Américain, tout aussi Salvadorien, qui s'emploie à déterrer toutes les archives concernant un poète de son pays, Roque Dalton, tragiquement décédé. Une troisième et ultime partie, explosive, qui sert de révélateur au noeud narratif qui s'est construit, malgré nous, par l'enchevêtrement des deux parties.
Du fin fond des Etats-Unis où se déroulent les narrations, nous acquérons pourtant à force de courts et ponctuels retours en arrière un portrait redoutable du pays et la guerre qui l'a déchiré : notre premier personnage vit chichement de boulots mal payés en boulots encore plus mal payés, isolé et solitaire. Presque sans lien avec personne, si on omet une amitié avec Esteban - Rudy, un père de famille qui revendique les mêmes origines que lui - et un mystérieux Vieux avec lequel il communique par le biais de messages codés. À travers ses pérégrinations, les envolées de sa mémoire lèvent le voile sur son passé au Salvador, et sa participation à une faction armée. Un homme seul, au milieu de nulle part, sans aucune famille, qui croise sans jamais l'aborder le second protagoniste de l'histoire puisqu'il travaille à la même université que lui. Le second, Erasmo, tente de reconstituer la vérité sur l'assassinat du poète salvadorien et subit quelques péripéties que sa paranoïa lui fait vivre.
Si les parties sont reliées par divers éléments, je ne vais pas dévoiler d'autres que les origines communes à l'un et l'autre des protagonistes, au point de vue stylistique, elles détonnent complètement l'une de l'autre, sans parler de l'ultime et troisième partie. La première est celle d'un homme d'âge moyen, qui a déjà bien roulé sa bosse, habitué à la solitude, avec des années que l'on arrivera à deviner dures, derrière lui. Le style est à son image, à la fois simple et posé, familier presque, mais toujours claire, compréhensible, lisible. La narration d'Erasmo est en revanche une longue litanie, nerveuse, presque interrompue et douloureuse, d'un homme beaucoup plus tourmenté : c'est le fil narratif d'un homme paranoïaque. Passé de l'un à l'autre est très déroutant, à peine avais-je apprécié de lire la partie de José Zeledon, que l'auteur nous prend à contre-pied en changeant de perspective et de style, la transition est ardue et surprenante. Car il faut retrouver ses repères.
De fil en aiguille, les récits qui sont entrecoupés de références du passé de chacun des Salvadoriens, permettent d'esquisser ce qui fut leur vie précédente, le premier celle d'un guerrier, et d'esquisser un premier portrait du pays, aux antécédents de violence, de guérilla. Encore une fois, n'y connaissant rien au pays, et c'est d'ailleurs l'un des points forts des Éditions Métailié et sa collection hispano-américaine, c'est avec délectation que je lis ces espaces d'histoires nationales qui se nouent à l'histoire personnelle de chaque homme. Lui, José, ancien membre du Front Farabundo Martí de libération nationale qui menait la guerre contre l'armée, et par la même occasion, contre les Américains, lesquels, bien entendu, n'ont pas manqué de se mêler des conflits de leur voisin. Compte tenu du conflit, l'auteur a mis en exergue à travers la suite de ces deux parties, cette factualité de l'espionnage, à tout niveau, à tous les coins, omniprésent du côté du Salvador qu'aussi bien sur le sol américain. Finalement, une configuration inextricable et infernale, un serpent qui se mord la queue, ou la seule fin possible est celle que l'on connaît ici.
Dans ce roman, il n'y a pas de héros ou d'antihéros, l'auteur nous met face à face à deux hommes, deux rescapés de cette guerre civile qui a duré de 1980 à 1992, et dans laquelle les Etats-Unis ont prêté main forte à l'armée du gouvernement, deux combattants. Moronga, les hispanophones comprendront sa traduction est le prolongement de cette guerre civile, qui bien qu'elle se soit terminée il y a trente ans, a trouvé une nouvelle forme de vie sur le territoire des Etats-Unis, d'où d'Amérique du Sud les trafiquants trafiquent, les dealers dealent, les tueurs à gages tuent. Tout finit par se rejoindre dans une ultime partie, présentée sous la forme d'un procès-verbal policier, sur le mélange et la rencontre de tout ce petit monde, les Etats-Unis par leur participation ont également importé des répliques de la guérilla salvadorienne dans leurs rues.
Moronga
Un roman en trois parties.
La première donne la parole à José Zeledón, ancien guerillero salvadorien exfiltré aux Usa, dans un style ramassé, sans fioritures où la vie du héros est décrite sobrement.
Grâce à l’aide d’un compatriote, José Zeledón a trouvé un emploi de chauffeur de bus scolaire à Merlow city, ville universitaire et trou paumé du Wiconsin. Il complète ses revenus avec une vacation aux services techniques de la fac où il examine les courriels et autres communications des profs hispaniques qu’un programme spécifique a scanné, notamment pour éviter tout trouble de nature sexuelle entre profs et élèves. De surveillé il passe à surveillant, et grappille un nouveau job où il doit visionner en live les enregistrements de caméras de surveillance pour alerter la police en cas de présomption d’ivresse, voire de débauche sur la voie publique. On le quitte alors qu’il rejoint, à Chicago, un ex-compañero de guerilla, qui semble vouloir reprendre du service.
La deuxième partie met en scène Erasmo Aragón, prof à la fac de Merlow City, en déplacement à Washington DC, dans une prose qui m’a rappelé les mauvais côtés de ‘Le rêve du retour’ où l’auteur m’avait déjà noyée dans un déluge de digressions, de réflexions sur sa vie actuelle et passée, sur ses amours malheureuses, …
Erasmo Aragón mène à des recherches sur l'assassinat, en 1975, de son compatriote, Roque Dalton. La fac lui a accordé un crédit de recherche pour examiner des documents de la CIA, tout juste déclassifiés. Hébergé dans un AirB&B assez glauque de Silver City, Erasmo fréquente bars et jeunes femmes se sentant bien plus libres maintenant qu’il n’est plus soumis au devoir de réserves de tout prof de fac.
La dernière partie du roman est un rapport de police décrivant les événements qui ont conduit au décès de deux policiers, de passants et de sud-américains dans une fusillade près d’un bar de Chicago. Un style clair, concis, administratif où seuls des faits sont évoqués. Style qui tranche brutalement avec la sobriété de la première partie et la logorrhée de la deuxième.
Un roman inégal où je me suis franchement ennuyée au cours de la seconde partie … Peut-être aurait-il fallu qu’elle soit moins longue, plus ramassée. Dommage !
Avis de la page 100 :
Nous suivons dans "Moronga" José Zledon, ex-guérillero qui arrive à Merlow City où il essaye de s'intégrer en faisant plusieurs boulots dont chauffeur de bus ou lecteur de mail des étudiants et professeurs espagnols du campus autour duquel est construit la ville, pour la sécurité. On suit son quotidien morne et plat loin de son expérience de guérillero, il donne l'impression de vouloir se faire oublier. On observe son passé mouvementé à travers ses souvenirs ou ses anciens réflexes (comme vérifier que son arme accrochée à la cheville soit toujours bien là).
Arrivée à la page 100, j'attends avec impatience que l'action démarre car pour le moment il ne se passe pas grand chose, alors que l'on vient de passer déjà plusieurs mois, mais l'on sent que José ne pourra pas rester dans cette vie plate et qu'avec un de ces anciens camarade "Le Vieux" qui veut le pousser à participer à des missions, l'action ne devrait pas trop tarder à être mouvementée et bouger. J'attends aussi la présence plus grande du 2e protagoniste annoncé dans la 4e de couverture, Erasmo Aragon.
Avis général à la fin de la lecture :
Dans ce roman, on suit José Zeledon, ex-guérillero débarquant à Merlow City, ville-campus du Wisconsin qui à travers ses descriptions est une ville ennuyeuse et sans attrait. Grâce à l’aide d’un ami, il trouve un travail de chauffeur de bus scolaire. On le suit dans la première partie du roman où on le voit résister à ses instincts et ses anciens réflexes, comme être vigilants dans les lieux publics ou vérifier que son arme est toujours présente sur lui. On ne comprend pas très bien au départ pourquoi il va se terrer dans ce lieu : une mission d’infiltration ? Se cache-t-il de ses anciens camarades ou des autorités ?
On suit aussi Erasmo Aragon, professeur d’espagnol qui est décrit comme paranoïaque et aigri, il est obsédé par les jeunes étudiantes et part à Washington pour consulter les archives de la CIA pour tenter de résoudre l’énigme autour de l’assassinat du poète salvadorien Roque Dalton.
Le livre est divisé en trois parties distinctes : la première consacrée à José Zeledon, la deuxième à Erasmo Aragon et la troisième est un compte-rendu d’incident de la CIA au sujet de la mort d’un agent lors d’une fusillade.
Les trois parties sont très différentes car les deux premières sont racontées par les personnages, on sent le style direct de José Zeledon ; le côté à trop parler, d’être paranoïaque, de se faire des films d’un rien d’Erasmo Aragon et le style administratif et froid du rapport de l’agent de la CIA.
J’ai bien aimé la partie de José Zeledon, qui va à l’essentiel, qui raconte sa vie en fonction de ce qui est important…au contraire d’Erasmo Aragon qui en fait trop. Le style de la deuxième partie est trop fastidieux, il part dans des détails inutiles, qui ne servent pas à l’histoire, il fait des aller-retours entre son passé, ses recherches et son attirance dérangeante pour les femmes (le style cru à ce sujet m’a insupporté). Son style est pompeux et aussi l’absence de points durant parfois plusieurs pages est peut-être un style, mais cela m’a épuisé dans la lecture, je n’avais qu’une hâte, finir sa partie ! La partie du rapport m’a le plus intéressée car on fait le lien entre ces deux personnages et on comprend le fin mot de l’histoire.
J’ai aimé dans ce livre surtout de voir le mode de vie américain ressentis par des gens non issus de l’Amérique, toujours en sursis, en marge du système. On sent la surveillance perpétuelle sur les emails, les caméras, l’intrusion dans la vie des gens. La partie sur l’université et la surveillance des professeurs m’ont intéressé car je ne savais pas à quel point ils étaient autant surveillés. De même, je ne connais rien de l’histoire du Salvador, donc les rappels au passé des personnages m’ont permis de me faire une idée d’une part de l’histoire de ce pays.
En résumé, excepté la partie deux trop indigeste pour moi, j’ai plus ou moins apprécié ce roman, qui m’a fait découvrir des points de l’Amérique et du Salvador que je ne connaissais pas. La partie 2 est vraiment à mon sens la partie le point noir du livre alors que j’en attendais beaucoup de l’étude des documents des archives de la CIA. Un roman en demi-teinte, dommage.
Avis de la page 100
José Zeledón est un ex-guérillero qui tente de se faire oublier dans une petite ville universitaire du Wisconsin. Il multiplie les petits boulots et les rencontres mais son passé refait régulièrement surface soit sous forme de souvenirs soit sous forme de réflexes (porter une arme sur lui, enquêter sur les gens, ...)
Sa vie ne le passionne guère et on peut supposer que la suite du roman va être plus mouvementée. Pour l'instant, on ne sait pas trop où l'on va mais le personnage de José est attachant.
Mon avis général :
Ce roman est découpé en deux parties : l’une relate l’histoire de José Zeledon, ex-guérillero, qui veut vivre dans l’anonymat, l’autre, celle d’Erasmo Aragon, qui tente de résoudre l’énigme de la mort suspecte d’un poète salvadorien.
J’ai trouvé que les deux parties ne se valaient pas. Peut-être parce que le style des deux protagonistes est radicalement différent.
Le premier, en effet, est attachant. On sent qu’il a un passé compliqué, douloureux, qu’il cherche à oublier et à se faire oublier. Mais il est poursuivi par ses démons et est un brin paranoïaque tant il croit voir des espions partout. Le deuxième est un peu du même acabit dans la mesure où il a aussi un passé trouble et cherche à ne pas se faire remarquer.
Seulement, si le premier pouvait se montrer touchant, le second est tout le contraire : c’est un obsédé sexuel. Et cette facette de sa personnalité et l’écriture des scènes de sexe m’ont dérangée. Je les ai trouvées crues, limite choquantes. Il est vrai que cette perversité du personnage est aussi sa faiblesse et c’est ce qui lui joue des tours mais quelquefois est-ce vraiment utile d’entrer dans le détail ?
Je n’ai pas apprécié la lecture de ce roman. La première partie était un peu longue et lente, même si la personnalité de Zeledon est intéressante mais, à partir de la page 100, un nouveau souffle permet d’y trouver de l’intérêt jusqu’à être stoppé au milieu de l’action par la narration du deuxième personnage. La deuxième partie a été très dure à lire : les phrases sont très longues, les tergiversations du personnage sont interminables.
Malgré tout, on peut reconnaitre à l’auteur une intelligence dans l’écriture. Il sait créer des liens, des connexions. On part dans le passé, on revient au quotidien, les personnages secondaires deviennent, quelques pages plus loin, des personnages de premier plan,… chaque détail est comme un indice pour le lecteur, une piste pour la résolution finale qui est, quand même, incroyable.
Ce n’est donc pas un coup de cœur, ce n’est pas non plus facile à lire mais ce roman n’est pas dénué d’intérêt.
Avis final d'explorateur 2018
Dans « Moronga » de Horacio Castellanos Moya, nous observons la vie de deux exilés sud – américains aux États-Unis. Le premier, José Zeledón arrive à Merlow City (Wisconsin ) et vit de petits boulots précaires. Le second, Erasmo Aragón, professeur d’espagnol, vient à Washington pour enquêter sur les circonstances de l’assassinat du poète salvadorien Roque Dalton. Le roman suit la trace de ces deux exilés, traces d'abord parallèles, puis qui vont converger tout à la fin du récit.
C'est l'occasion pour H C Moya de nous raconter une histoire sobre, cruelle et désespérante, en rouge et noir, mais qui n'a rien de romantique.
À travers les trajectoires de ces deux personnages, Moya suit méthodiquement l'engrenage de la violence et dépeint avec finesse une société américaine qui semble s'être résolue à la situation et dans l'incapacité d'échapper à cette mécanique immuable.
L'écriture touffue et dense de Moya, sans aucun paragraphe et comportant des phrases interminables m'a emporté dans un tourbillon de mots, de sensations pénibles, d'angoisse et aussi de moiteur palpable dont il est impossible de s'extraire avant d'avoir lu le tout dernier mot.
Cependant la noirceur de l'ouvrage, programmée et assumée dès les premières lignes m'a aussi étouffé et la rudesse du style, émaillé de quelques pointes de vulgarité dont on aurait pu se passer, n'a fait qu'ajouter à mon sentiment de malaise qui ne m'a pas quitté tout au long de ma lecture. Ce sentiment d'accablement me dissuade d'ailleurs de découvrir l'ensemble de l'oeuvre de Moya.
Pour en terminer avec « Moronga », je résume en quelques mots mon ressenti : accablant et sans concession.
Avis de la page 100
Ce roman de Horacio Castellanos Moya nous emmène sur les traces de José Zeledón, ex-guérillero qui débarque à Merlow City, ville-campus du Wisconsin. José essaye de s'intégrer à la société nord américaine sans pour autant renier ses origines, ni son système de valeurs. Va t il pouvoir concilier les deux cultures si proches géographiquement, mais pourtant si lointaines idéologiquement...
Je vais le découvrir en continuant de lire avec passion et intérêt ce roman noir qui va nous emmener dans une histoire que l'on devine maintenant sombre et chaotique.
Chronique :
L'auteur, dans ce roman, dresse le portrait de deux hommes solitaires, hantés par la guerre civile du Salvador : José Zeledon, ancien guérillero qui vient d’emménager dans une petite ville ennuyeuse du Middle-west et Erasmo Aragon, professeur d'espagnol dans la même ville. Celui-ci part à Washington dans le cadre d'une bourse d'étude, consulter les archives de la CIA afin de résoudre l'énigme de l'assassinat de la mort du poète Salvadorien, Roque Dalton.
Horacio Castellanos Moya a fait le choix de diviser son livre en deux parties. Chacune est consacrée à un personnage. Il est intéressant de voir les séquelles psychologiques de la guerre sur ces hommes qui vivent avec un sentiment de peur perpétuel et sont devenus paranoïaques. Les deux protagonistes vivent seuls et ont du mal à s'adapter aux États-Unis, pays complètement obsédé par la protection et les armes. J'ai beaucoup aimé le ton sarcastique de l'auteur qui ne mâche pas ses mots pour dénoncer la violence, le port des armes et la surveillance massive mise en œuvre aux États-Unis.
Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le quotidien des personnages. J'ai cru, à certains moments, qu'il me serait difficile de terminer le livre. En effet, j'ai trouvé que les personnages étaient plutôt antipathiques notamment le professeur d'espagnol obsédé par les fesses des femmes. Plus, j'ai avancé dans ma lecture plus je me suis dit que, vraiment non ! Ce livre n'était pas pour moi ! Je n'avais que peu d'intérêt pour le thème abordé et j'étais irritée par ces personnages. Mais j'avoue avoir été scotchée par l'épilogue. C'est vraiment cette dernière partie qui a retenu mon attention, car le lecteur ne s'attend pas à cette fin. L'épilogue permet de comprendre ce qui relie les deux hommes. J'ai dévoré ces dernières pages.
« Moronga » est un livre dont je ressors assez mitigée. J'ai apprécié l'humour noir de l'auteur concernant les États-Unis et j'ai aimé qu'il me surprenne avec l'épilogue mais je regrette les longueurs et cette impression que le récit s'enlise en permanence.
Rendez-vous de la page 100 :
José Zeledon, un ancien guérillero, immigré aux États-Unis emménage à Merlow City, une petite ville du Wisconsin. Il y retrouve un ami qu'il a connu pendant la guerre et qui lui trouve un emploi de conducteur de bus scolaire.
Le personnage évoque son quotidien et ses rencontres dans ce patelin. Quotidien, entrecoupé de flash-back (guerre civile du Salvador). Zeledon est un homme solitaire qui a du mal à s'adapter et vit avec un sentiment de peur qui ne le quitte pas.
Pour l'instant, je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Il est difficile d'avoir un avis à la page 100 car un des protagonistes n'est pas encore apparu à ce stade de l'histoire. De plus, les flash-back sont assez décousus et ne permettent pas d'assembler toutes les pièces de puzzle.
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