"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Un premier roman mortel et saisissant. » Allan Guthrie « Des paysages sublimes, un casting magnifique, une intrigue complexe servie avec un humour noir délicieux. » Australian Bookseller Relégué à la Brigade du Bétail dans le bush australien, l'agent principal Cato Kwong est appelé en renfort dans une petite ville minière en plein boom, au bord de l'océan. Au matin, les requins ont rejeté un cadavre humain sur la plage, décapité.
Flic mélomane et désabusé, métisse chinois sans autre attache que ses erreurs passées, Cato sent la chance tourner. Une enquête digne de ce nom, ça le changera des autopsies de bovins et des braconniers.
Quand on cherche la fortune à Hopetoun, mieux vaut être tapi dans l'ombre. Mais quand on cherche la vérité ?
je remercie Lecteur.com pour m'avoir attribué cet ouvrage.
le synopsis était tentant, mais la lecture en a été toute autre.
très difficile de rentrer dans l'histoire, beaucoup de personnages, parfois nommés par leur nom, ou leur prénom, bref je me suis perdue.
l'enquête aurait pu être tout à fait interessante, avec son serial killer.
reste à souhaiter que les prochaines aventures de Cato soient écrites avec plus de simplicité et d'accroche.
Avec Morceaux de choix, le dépaysement est garanti… tout se passe dans le bush australien, l’océan austral, les paysages désertiques avec la terre rouge… Magnifiques… et dans des villes où les habitants du cru ont tendance, apparemment, à dégainer aussi vite le langage grossier que les armes et à décapsuler très vite les bouteilles de bière. Magnifique !
Le roman commence sur une scène de crime où s’est produit un double meurtre digne d’un serial killer… c’était il y a trente ans. Puis l’histoire commence réellement sur une autre scène de crime en présence des enquêteurs Philip Kwong dit Cato et Jim Buckley. Mais rapidement, les enquêteurs partent à Hopetoun pour se concentrer sur la recherche d’identité d’un “corps” retrouvé en bord de plage et mener l’enquête pour trouver le coupable. Hopetoun est une ville plein d’espoir pour les travailleurs qui viennent de partout ailleurs sur l’exploitation minière récemment découverte dans la région et qui devient une véritable fourmilière remplie de flics.
Enfin, autant les enquêtes des séries télévisées peuvent être trop rapides… autant là, la recherche d’identité prend un temps fou, l’enquête piétine, les scènes avec des enquêteurs qui essayent d’inculper absolument certains voyous sont tirées par les cheveux… Dans le roman pullulent des coïncidences bizarres, des rencontres utopiques et des dialogues invraisemblables entre les bons et les méchants pour apporter les explications finales au lecteur. Bonjour les rebondissements inutiles et les fausses pistes…
Bref, malgré quelques scènes d’action intéressantes, pas vraiment de suspense pour un réel ennui… mortel !
Dans le cadre de l'opération Explorateur de polar, je remercie Lecteurs.com et les Éditions Bragelonne pour l'envoi de ce roman!
Hopetoun est un tout petit bled de l’État de Victoria, sur la côte sud de l’Australie occidentale… Son seul attrait est la mine de nickel qui embauche à tour de bras et alimente un petit boum économique bienvenu… Jusqu’à la découverte d’un tronc humain avec lequel de gentils requins s’amusaient un peu… Mais ce ne sont pas les squales les coupables…
Tess, traumatisée par une agression violente et mutée à Hopetoun, est flic et elle va devoir coopérer avec son ex, flic désavoué, Cato Kwong, pour résoudre cette enquête qui s’avère difficile. Arriveront-ils à s’entendre pour trouver la vérité sur ce meurtre?
De son côté , Stuart Miller est un flic anglais arrivé en Australie pour vivre paisiblement sa retraite. Mais il est obsédé par son passé et sur la piste d’un assassin ayant œuvré auparavant en Angleterre… 30 ans après, le meurtrier sera-t-il arrêté?
Mon avis sur ce premier roman est très mitigé. Il était pourtant ambitieux: deux enquêtes en parallèle avec un dépaysement total à la clef, l’Australie. Une enquête avec des flics blessés, ayant tout à prouver pour reprendre leur destin en mains.
Mais, à mon sens, l’auteur n’a pas pris le temps.
Il n’a pas pris le temps de creuser son contexte socio-économico-culturel. Nous ne sommes pas dans l’Australie de carte postale, nous sommes dans une ville minière où les conditions de travail sont rudes, où de la main d’oeuvre étrangère en grand nombre et de divers horizons est exploitée, dans un pays où les tensions raciales existent. Ces sujets sont abordés dans le roman mais d’une manière trop superficielle pour asseoir une ambiance lourde et angoissante. Nous n’avons qu’une vague idée des enjeux économiques et des conditions de travail. Nous ne connaissons pas le pourquoi des tensions entre les ouvriers. La scène reste trouble et flou.
Il n’a pas pris le temps d’installer un décor unique et captivant. L’Australie est superbe, extrême, hostile et magique, par un climat et des paysages à couper le souffle. Et pourtant, pas un mot sur sa faune et sa flore, pas de description dépaysante. On est en Australie. Oui. Tout plein de 4×4. Ok. Stop. Prenez la même société minière, la même petite ville, les mêmes personnages, et collez-les dans le désert californien… vous avez le même résultat.
Il n’a pas pris le temps de donner de l’épaisseur à ses personnages. Et pourtant, des personnages, il y en a pas mal… même trop. Mais ils se croisent, se fuient, s’affrontent mollement. Je n’ai ressenti aucune passion, aucune émotion, aucune gniaque. L’équipe policière est tire au flanc, peu soudée, peu motivée à retrouver les coupables. Elle semble être un ramassis d’amateurs échoué au bord de l’océan.
Stuart Miller, le flic anglais retraité, est peu crédible dans son traumatisme. Je suis peut-être blasée par mes lectures polar/thrillers mais je n’ai toujours pas compris comment un flic avait pu être traumatisé à ce point par une seule et unique scène de crime… Certes il est obsédé mais sa quête est un peu légère, hasardeuse et manque cruellement de suspens et de matière.
Les habitants et les employés peuplant Hopetoun n’échappent pas aux clichés: entre la commère et les gros bras au langage fleuri, levant lestement leur coude et adorant faire chauffer la gomme, bienvenue dans une bourgade de bouseux bien peu reluisante.
Et l’effort de mêler un peu d’amour dans cet univers âpre du bush australien avec les retrouvailles des deux ex amants, Tess et Cato, tombent à plat car ils restent distants, sans volonté de s’affronter ou de renouer… D’ailleurs on ne sait même pas pourquoi ils se sont quittés…
Ce manque d’épaisseur n’a pas créé d’empathie suffisante pour que je m’attache à qui que ce soit dans ce roman, je le déplore…
La volonté de l’auteur d’offrir une intrigue complexe avec deux enquêtes en parallèle se perd d’elle-même en une multitude de fausses-pistes, d’interrogatoires musclés superflus et une avalanche de détails inutiles. Là encore, malheureusement, je n’ai pas accroché. Je me suis même ennuyée…
La plume d’Alan Carter est pourtant fluide et agréable. Le synopsis était tentant, il y avait matière à un très bon polar et même un roman noir…
Mais je suis passée totalement à côté…
Cato Kwong, inspecteur de police déchu relégué à la Brigade du bétail, se voit confier une sombre affaire de meurtre. En effet, un corps décapité est retrouvé sur une plage australienne. Parallèlement à cela, Stuart se retrouve confronté à une vieille affaire de tueur en série. Il pense avoir retrouvé le coupable d'une affaire qu'il n'a jamais élucidé, plusieurs dizaines d'années plus tôt.
Je dois avouer que le résumé et le début du livre m'ont donné envie de découvrir cette nouvelle série. Néanmoins, le livre m'est tombé des mains. L'enquête tarde à démarrer (plus de 130 pages!) et, malgré quelques rebondissements, ne m'a jamais passionné. La multiplication de personnages, tous plus caricaturaux les uns que les autres, ainsi que la multiplication de pistes et d'événements secondaires compliquent inutilement l'intrigue, la rendant plus confuse qu'autre chose. L'écriture trop familière et les tentatives d'humour ratées rendent la lecture ennuyeuse. La fin, quant à elle, est trop rapide et les explications attendues ne sont pas parvenues à me convaincre.
Néanmoins, le fait que l'histoire se situe dans l'Australie profonde est un point positif. Cela permet de découvrir des paysages peu familiers et une société où les rivalités et le racisme règnent, surtout parmi les nombreux travailleurs étrangers qui travaillent dans la mine.
Pour conclure, je ne recommande malheureusement pas ce roman que j'ai eu beaucoup de mal à lire. Je ne pense pas que je lirai d'autres romans de cet auteur.
Première enquête de Cato Kwong précise l'éditeur, je suppose donc qu'il y en aura d'autres. C'est toujours exaltant d'assister à la naissance d'un héros récurrent et de le voir évoluer ensuite de roman en roman. Bon, icelui, il va falloir qu'il s'étoffe un peu pour être crédible et vraiment à suivre. Le livre est long à démarrer, c'est lent malgré quelques bons passages ; il est difficile de s'intéresser à l'histoire, aux histoires qui se mêlent et aux personnages blasés, tristes et pas vraiment attirants. Des stéréotypes de flics de romans noirs pour ne pas dire des caricatures. On a l'impression que tous les malheurs du monde se concentrent à Hopetoun et que ce sont ces flics qui dégustent. Et puis, enfin, au moment où je ne l'attendais quasiment plus, un rebondissement (bon, page 138 quand même !) : et si c'était un début d'emballement du roman ?
Eh bien oui, à partir de là, il devient moins ennuyeux de suivre les aventures de Cato Kwong, même si je ne frôlerai jamais l'extase. C'est une intrigue classique, longue, qui n'a pas besoin de tous ces tours et détours, pas très bien écrite, les tentatives d'humour tombent à plat, les essais de langage familier pour les dialogues ne font pas mieux. Je me dis que l'auteur est trop prudent et qu'il hésité à y aller franco, instillant de ci de là quelque touches d'humour ou d'argot. Mais lâche-toi Alan, laisse-toi aller ("pète un coup t'es tout bleu" disait Jacques Higelin) et tu verras que Cato n'en sera que meilleur !
Néanmoins, malgré mes remarques désagréables, je laisse une chance à Cato et je serai heureux de le retrouver pour une nouvelle aventure, histoire de savoir s'il a avancé. Et puis, je garde le meilleur pour la fin : Alan Carter installe son histoire dans l'Australie profonde, celle qui voit les travailleurs étrangers arriver en masse avec les haines et les rivalités que cela crée : "Le groupe orange était pour l'essentiel composé d'Anglo-Saxons. Le jaune comptait des Maoris, des Philippins, des Indiens, des Chinois et des Africains -plus quelques rouquins genre Écossais qui semblaient ne faire allégeance qu'à eux-mêmes." (p.83). L'Australie, pays qui fait tant rêver en ce moment n'est pas épargnée par le racisme et le repli sur soi. Ce pan du roman est bien vu, même s'il est un peu léger, et c'est essentiellement pour cela que pour moi, Cato a une deuxième chance.
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