"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ollie et Caroline Harcourt ont quitté Brighton avec leur fille Jade (douze ans) et leurs chats, pour s’installer à une quinzaine de kilomètres, en rase campagne. Il a fallu promettre un chien à la pré-adolescente, furieuse d’être éloignée de ses meilleures copines …
Si le manoir de Cold Hill ressemble carrément à un château, il est hélas soumis à de bien étranges phénomènes et la présence de fantômes (malveillants) devient très rapidement une évidence pour Ollie Harcourt … Pire, la certitude d’être en danger ne fait plus de doute. D’ailleurs, ne serait-il pas déjà trop tard ?!…
Mon deuxième roman de Peter James. (Sur un autre registre, j’ai lu, il y a peu : « la preuve ultime » …) Intrigue agréable à lire, sans réel coup de coeur toutefois. Il m’a semblé, je dois le reconnaitre, que l’auteur s’était laissé aller à une certaine « facilité ». Point de surprise au cours de cette lecture, pas même l’ombre d’un frisson … Bref, il n’y a guère de craintes de sombrer dans des frayeurs nocturnes !
Second opus de Cold Hill après la maison des oubliés. Un livre captivant que l'on dévore facilement. Un second opus toujours déstabilisant. L'atmosphère est envoûtante, la plume est immersive, la tension monte petit à petit. Psychologie, Paranormal, Surnaturel, on navigue entre le réel et l'imaginaire. Un livre réussi, efficace, effrayant, on embarque avec les personnages et ce mystère avec ce thriller sur fond de maison hanté.
Un thriller d'ambiance, premier opus de la saga cold Hill, une oeuvre hors du commun, angoissante, pesante, es paysages sont décrits à la perfection comme l'ensemble du scénario, des personnages, aucune sensation de répétition ou de longueurs. Des personnages bien construits et attachants.
Un récit glauque et surnaturel, réaliste, l'écriture est simple, sans fioriture on passe un bon moment.
"La lumière ne brille que dans l’obscurité. Peut être que votre famille sera la lumière dont cette maison a besoin."
"Nous, les êtres humains, sommes au début de notre évolution. Et je ne suis pas sûr que nous soyons suffisamment intelligents pour évoluer avant de nous autodétruire. Mais si nous y arrivons, il y a tout plein de trucs qui nous attendent dans l'avenir. Tout plein de niveaux d'existence auxquels nous ne savons pas encore comment y accéder. Prends l'exemple simple du sifflet à ultrasons. Les chiens peuvent l'entendre, mais pas nous. Qu'est-ce qu'il y a d'autre, autour de nous, dont nous ne sommes pas conscients. "
"- Qui c’est, là-haut ? demanda Rowena en désignant une fenêtre.
– Où ça ? l’interrogea Johnny.
– Il y a une femme qui nous observe depuis les combles."
"Caro hurla et sauta du lit. Elle courut vers Ollie et s’agrippa à lui, terrorisée.
– Qu’est-ce qui se passe, nom de Dieu ?
– Ça doit être une nouvelle fuite, dit-il avec un sentiment de grande impuissante.
– Un autre ceci, un autre cela. J’ai failli mourir électrocutée sous la douche et maintenant étouffée sous du papier peint. Cet endroit est dangereux. C’est quoi, la prochaine tuile ?"
En avril 2005, Ross Hunter (journaliste anglais) alors âgé de vingt-trois ans, a perdu son frère jumeau (Ricky) dont l’âme est « venue » lui dire adieu avant de rejoindre l’au-delà (alors qu’il se trouvait à Manchester, à 420 kilomètres de chez lui …) Une terrible expérience dont Ross (qui le jalousait depuis l’enfance …) ne se remet toujours pas …
En juillet 2009, Ross Hunter a vu également la mort de très près, au cours d’une mission, en temps que reporter de guerre en Afghanistan, lors de combats avec les talibans … Il en est rentré traumatisé pour le restant de ses jours …
Alors, quand en février 2018, un ancien professeur (Harry Cook) lui remet un manuscrit, en lui affirmant qu’il possède la preuve de l’existence de Dieu (ou plutôt de Jésus Christ) et qu’il a besoin de son aide, le journaliste ne va pas hésiter bien longtemps. Même si le vieil enseignant est brutalement assassiné et que la femme de Ross (qui est enceinte) risque d’être mise – à son tour – en danger …
Sur sa route – Ô combien périlleuse – Ross Hunter croisera un « gros bonnet » du milieu pharmaceutique (dépourvu de tout scrupules …) un richissime pasteur qui fait passer ses désirs et son confort avant sa foi chrétienne, des hommes de main prêts à tout … Mais aussi d’autres personnes, bonnes et généreuses … Cette « preuve ultime » pourrait-elle sauver le monde, apporter la paix ou au contraire provoquer le chaos et le rejet des autres religions ? Un gros thriller, foisonnant et captivant, dont le long récit (722 pages) semble parfois un peu « tiré par les cheveux » … Sans pour autant décourager le lecteur !
Peter James nous confie (dans ses notes) qu’un vieil homme (en 1989) lui aurait révélé avoir cette « preuve » et désirer le voir écrire un ouvrage à ce sujet. Un livre qu’il aurait mis pratiquement trente années à rédiger, après maintes (et sérieuses) études religieuses … Un « pavé », plutôt agréable à découvrir …
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