"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a cinq ans, la « Grande Sauterelle » disparaissait.
Même si elle restée dans les mémoires, on ne peut résumer l'actrice à son apparition dans Le Grand Blond avec une chaussure noire, vêtue d'une robe noire révélant un bas du dos nu. Ni au film de Georges Lautner de 1967 qui lui valut le surnom de « Grande Sauterelle ».
La disparition de Mireille Darc, le 28 août 2017, a provoqué une onde de choc : la preuve de sa popularité auprès des Français. Or, derrière son destin apparemment lisse se cache une vie heurtée : une enfance solitaire et douloureuse, une recherche d'identité, un désir d'émancipation et de réussite sociale à n'importe quel prix. Puis, la vie de bohème lorsqu'elle gagne la capitale, la liberté revendiquée du choix de ses rôles et les photos de nu.
Mais Mireille Darc, c'est aussi, chose moins connue, une carrière délaissée au bénéfice d'histoires d'amour passionnelles (avec Alain Delon, notamment), un coeur fragile nécessitant de multiples interventions, et une générosité sans faille lorsqu'il s'agit de donner la parole aux plus démunis. Une écoute qu'elle mettra à profit lorsque, sollicitée par l'équipe d'« Envoyé spécial », Mireille Darc prend la caméra pour traiter des phénomènes de société, dont les sujets résonnent de façon aiguë avec les propres tourments de l'actrice.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !