80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Vue de Sirius, la Terre est une planète peuplée principalement de larves, bien plus nombreuses que les adultes des espèces auxquelles elles appartiennent ! Chenille et papillon, têtard et grenouille, beaucoup d'animaux ont un cycle vital dans lequel se succèdent plusieurs « formes » différentes. Ces changements de formes, ou « métamorphoses », ont généralement une fonction adaptative, permettant aux populations de se multiplier et se disperser, et d'exploiter diverses niches écologiques à des stades différents de leurs cycles. Ils les rendent également particulièrement vulnérables, notamment dans un environnement perturbé, comme celui auquel de plus en plus d'espèces sont soumises à notre époque que l'on peut appeler « siècle des extinctions ».
Qui dit « métamorphoses », en littérature, pense aussitôt à Ovide ou à Kafka. Mais la véritable métamorphose qu'opère l'oeuvre littéraire n'intervient pas seulement en tant que thème, illustré par des récits où se produiraient des changements de forme affectant des êtres humains ou non : citrouilles en carrosses, princes en grenouilles, nymphes en arbres ou voyageurs de commerce en insectes. La métamorphose qui fonde « l'humanité » de la littérature concerne directement le lecteur. Mais dans quelle mesure la lecture d'un texte littéraire transforme-t-elle celui qui le lit ?
Deux regards, aussi éloignés que l'on peut l'imaginer, se croisent, s'enrichissent et permettent d'aborder l'une des figures les plus curieuses de la vie et de l'âme humaine.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année