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Comment, de la fin du Moyen Age au début des Temps modernes, les Européens se sont-ils représenté les peuples indigènes, et comment ont-ils entrepris la conquête du Nouveau Monde? C'est par une lecture originale des récits de voyages, documents judiciaires et rapports officiels de l'époque que l'auteur renouvelle ici notre conception des rapports entre le « Vieux& » Continent et le reste du monde, l'élargissant à une étude plus générale sur la représentation de l'Autre.L'expérience du merveilleux, inséparable de toute forme d'art et de toute philosophie, est souvent le signe d'une grande tolérance et de la reconnaissance des différences culturelles: comprendre les capacités d'émerveillement d'un peuple, c'est accepter sa puissance créatrice et le traiter en « égal ». comme le montre Greenblatt, des historiens et des philosophes comme Hérodote, Platon, Descartes ou Montaigne, et des auteurs de récits de voyage comme Jean de Mandeville et son Voyage autour de la Terre, le succès le plus phénoménal de la Renaissance, ont crédité « l'Autre », l'inconnu des Nouveaux Mondes, de cette capacité.Mais, à partir de 1492 et de la découverte effective du Nouveau Monde, les voyageurs, Colomb et Cortés en tête, ont joué de l'émerveillement et de l'étonnement des peuples qu'ils rencontraient à des fins impérialistes et ethnocentristes.L'essai de Stephen Greenblatt propose une réflexion d'ensemble, qui va de la Grèce ancienne à nos jours, en se demandant s'il est aujourd'hui encore possible de conserver notre capacité d'émerveillement intacte, seule garante d'une civilisation de découverte et de tolérance.
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