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Max H. Dorsinville nous livre dans ces Mémoires le cycle récurrent de la violence qui préside à la naissance de nations nouvellement décolonisées. En 1913, à l'âge de trois ans, il est témoin de l'explosion du Palais national qui entraîne la disparition du président Cincinnatus Leconte. Deux ans plus tard, il est encore témoin de l'assassinat du président Vilbrun Guillaume Sam. A l'autre bout du monde en Afrique, en 1963, Max H. Dorsinville apprend l'assassinat du premier président de la République du Togo, Sylvanus Olympio, son fréquent interlocuteur. Il est donc question de parallèles entre son pays natal, Haïti - tel qu'il l'a connu de son enfance à sa vie d'adulte, fonctionnaire aux Relations extérieures - et l'Afrique, qu'il a parcourue à titre de diplomate aux Nations Unies à l'ère de la décolonisation. Mémoires de la décolonisation présente donc de fascinants jeux d'échos entre Haïti et l'Afrique, entre un Haïtien du dedans et un Haïtien du dehors, résumant ainsi la problématique d'une Haïti moderne, égale à elle-même et ouverte sur le monde.
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