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On a longtemps cru, aussi bien en Occident qu'en Extrême-Orient, que la civilisation chinoise s'était constituée de façon entièrement indépendante, au moins à ses débuts. On est arrivé peu à peu à reconnaître que les apports extérieurs ont été plus nombreux, et surtout plus fréquents qu'on ne pouvait le supposer d'abord ; et il était réservé à ces dernières années de montrer que des relations entre la Chine et l'Occident avaient existé de tout temps, et que des influences venues de l'Europe Orientale et de l'Asie Méditerranéenne s'étaient fait sentir dès l'époque néolithique.
M. J. G. Andersson a trouvé, à côté de poteries dont les formes sont déjà presque celles qui seront caractéristiques de l'art chinois archaïque (trépied ting, etc.), deux pièces polychromes dont le style d'ornementation rappelle celui de la poterie de Tripolje dans le Sud de la Russie, et de Suse en Perse. Mais les trouvailles sont encore trop peu nombreuses et l'ensemble des faits trop mal déterminé pour qu'il soit
possible d'en tirer des conclusions définies pour l'instant.
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