Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanchot critique Paulhan, Bataille, Klossowski, Mascolo, Duras,
Brecht. Il ne les commente pas. Il ne les interprète pas non plus. Il
les rencontre, les contourne, les croise, les surprend, les devine, les
lâche, les oublie, les retrouve, les restitue. Blanchot n'est pas le témoin
du lecteur qu'il faudrait guider dans le noir.
Il n'agite pas des cribles pour évaluer, pour séparer les livres,
pour réduire la chose lue en poussière. Il fait de la lecture une
intrigue, sans roman, sans drame, parce qu'il ne veut rien donner à
lire. Il reste sur la voie oblique. Il tient au secret ce qu'il lit. Il affirme :
«Le lecteur ne peut savoir ce qu'il sait, et il sait plus qu'il ne sait».
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Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
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