Et si les féministes prenaient le pouvoir en exploitant la faiblesse libidineuse des hommes ?
2 100 après J.-C. Excédée par la politique poussiéreuse et lasse de subir au quotidien violences et pressions masculines, la France, dans un souhait de renouveau, a placé Matriarchie au pouvoir. Ce parti féministe a offert aux hommes de renoncer à leurs droits civiques pour se mettre au service de l'État, en contrepartie d'un accès contrôlé aux " maisons des plaisirs ". Le tableau semble idyllique...
Mais les présidentielles qui approchent à grands pas font rôder une atmosphère très tendue dans la société. Les vieilles valeurs remontent à la surface, les médias s'arrachent les scoops et le Parti familial, principal adversaire de Matriarchie, fourbit ses armes. Dans ce monde froid de lutte pour le pouvoir, Fernand Fuego et Diane Maurepas, à la tête des deux partis opposés, préféreront se déclarer leur flamme plutôt que la guerre, et débattre de leurs idées sur l'amour, la parentalité, les failles possibles de Matriarchie, au risque de trahir les leurs.
Et comment mieux pimenter les débats qu'en les ayant dans la fougue de deux corps qui s'attirent ? Car si Matriarchie pensait contrôler le sexe dans ses programmes, il en est tout autrement dans la vie...
Une pépite pour un premier roman !!
Nous sommes dans un monde fictionnel où l’état est gouverné par le parti féministe « Matriarchie ». Et il a réussi le tour de force d’éradiquer tous crimes par un principe simple : proposer aux hommes qui le souhaitent de renoncer à leurs droits civiques et se mettre au service de l’état en échange d’accès contrôlés aux « maisons des plaisirs ».
A l’opposé le parti familial prend de l’ampleur. Il prône les vieilles valeurs et les hommes libres.
Diane Maurepas est une illustre figure du parti Matriarchie, Fernand Fuego est le leader du parti familial, Athéna Sollipe est une courtisane dirigeant une maison des plaisirs et Marcel Matrior est un « matrior », un de ces hommes ayant renoncés à leurs droits.
Ainsi Diane et Fernand, que tout oppose, vont se rapprocher alors qu’à l’inverse Marcel et Athéna vont, eux, s’éloigner…
Le récit s’articule autour de ces personnages tous plus ou moins liés. Chaque chapitre décrira la vision de l’un d’eux en alternance, mais tout en gardant une admirable continuité pour l’intrigue principale.
C’est magnifiquement bien écrit. Les passages torrides sont excellents, bien imagés et pour tous les goûts. L’autrice manie le vocabulaire de manière incroyable et judicieuse.
Ce que j’aime aussi dans cette écriture, c’est que même dans les descriptions de scènes que je qualifierai de « communes », le vocabulaire choisi reste très évocateur et presque sensuel !
C’est croustillant, passionnant et ça se lit d’une traite ! Et le final vous surprendra, car il s’agit bien d’une fiction/thriller politique avant d’être un livre érotique.
J’ai adoré.
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