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Mascaró, le chasseur des Amériques

Couverture du livre « Mascaró, le chasseur des Amériques » de Haroldo Conti aux éditions La Derniere Goutte
Résumé:

Lorsqu'il décide de quitter son modeste village de pêcheurs, Oreste ne se doute pas encore que sa vie est sur le point de suivre un nouveau cours. Car le destin met bientôt sur sa route Mascaró, cavalier noir porteur de messages mystérieux, ainsi que le Prince Patagon, artiste majestueux,... Voir plus

Lorsqu'il décide de quitter son modeste village de pêcheurs, Oreste ne se doute pas encore que sa vie est sur le point de suivre un nouveau cours. Car le destin met bientôt sur sa route Mascaró, cavalier noir porteur de messages mystérieux, ainsi que le Prince Patagon, artiste majestueux, exubérant, solaire. Et quand le Prince prend Oreste sous son aile et lui propose de racheter un vieux cirque miteux pour fonder le Grand Cirque de l'Arche, la magie opère : dans les bourgades misérables qu'il traverse, le cirque présente des spectacles grandioses et fait souffler un vent de fantaisie et de joie. Grâce à la petite troupe de vagabonds célestes qui le compose, un émerveillement libérateur allume des étoiles dans les yeux des spectateurs et fait renaître l'espoir. Jusqu'au jour où ce cirque subversif finit par attirer l'attention des autorités.

Avec ce roman lumineux, Haroldo Conti célèbre l'amour de la vie et l'art qui réenchante le monde, et nous rappelle qu'aucun pouvoir, aussi absurde et répressif soit-il, n'empêchera jamais les hommes de rêver de liberté.

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Avis (1)

  • Dernier roman d’Haroldo Conti, écrivain argentin, enlevé en 1976 par la dictature et porté disparu depuis, « Mascaró, le chasseur des Amériques » est
    vraiment un drôle de bouquin, de ceux qui ne ressemble à aucun autre, de ceux que l’on lit avec respect et dont je suis sortie avec l’impression...
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    Dernier roman d’Haroldo Conti, écrivain argentin, enlevé en 1976 par la dictature et porté disparu depuis, « Mascaró, le chasseur des Amériques » est
    vraiment un drôle de bouquin, de ceux qui ne ressemble à aucun autre, de ceux que l’on lit avec respect et dont je suis sortie avec l’impression d’avoir pris un grand shot d’amour.

    Quand Oreste décide de quitter son village de pêcheur, il n’imagine pas un instant ce que la vie lui réserve. Aux côtés de l’incroyable prince Patagón, de l’insaisissable cavalier Mascaró, de Cafuné, de la belle Sonia, de Carpóforo le combattant, de l’audacieux nain Perinola, il devient l’un des membres du cercle de l’Arche, un cirque ambulant.
    Partout où ils se produisent, la magie opère et avec elle, par le pouvoir de l’art, cette chose que l’État répressif aime si peu, on assiste à la renaissance des consciences.

    Les personnages de ce roman constituent une galerie attachante d’excentriques.
    Suivre leurs succès et leurs revers, leurs rencontres fortuites, leurs relations, c’est célébrer la liberté. Être soi-même, être différent, errer, vagabonder, exprimer son monde intérieur, quel qu’il soit. C’est aussi célébrer l’art comme un élan qui pousse à la transformation, au progrès individuel et social. C’est ériger en totem l’absence de jugement, la contemplation de la beauté inhérente à chaque personne.

    Avec son écriture merveilleuse, Mascaró est capable d’enflammer l’imagination et de rassembler autour de sentiments universels.
    Roman tour à tour nostalgique et burlesque, réaliste et magique, il est avant tout profondément humain. Une pincée de folie, beaucoup de liberté et l’envie de continuer la route, décomplexé et heureux d’être soi-même jusqu’au bout.

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