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Marseille et les Marseillais

Couverture du livre « Marseille et les Marseillais » de Joseph Méry aux éditions Gaussen
  • Date de parution :
  • Editeur : Gaussen
  • EAN : 9782356980427
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ami d'Alexandre Dumas (dont il est souvent allusion dans Marseille et les Marseillais), de Théophile Gauthier et de la plupart des grands écrivains romantiques, librétiste à succès (Sémiramis de Rossini, Don Carlos de Verdi, etc), militant Bonapartiste (Napoléon en Égypte, « poème en 8 chants »... Voir plus

Ami d'Alexandre Dumas (dont il est souvent allusion dans Marseille et les Marseillais), de Théophile Gauthier et de la plupart des grands écrivains romantiques, librétiste à succès (Sémiramis de Rossini, Don Carlos de Verdi, etc), militant Bonapartiste (Napoléon en Égypte, « poème en 8 chants » !), auteur de romanfeuilleton palpitants (Salons et souterrains de Paris, La Guerre du Nizam) Joseph Méry (1798-1865) est tombé dans un oubli dont il est temps qu'au moins ses compatriotes Marseillais le sortent.
Méry, écrit Olivier Boura dans Marseille ou la mauvaise réputation, « est le précurseur de Pagnol, le Pagnol de la partie de carte, le créateur d'Escarfigues et de maître Panisse (...). Méry, qui écrit pour le public et les critiques de la capitale, donne à celui-là ce qu'il attend : du drôle, du cocasse, de l'extravagant. » Ce faisant, Méry « invente » le Marseillais. Mais le livre ne se limite pas à cela.
Méry, souligne encore O. Boura, « s'efforce de montrer qu'il existe, dans cette ville est chez ce peuple, une part d'ombre et d'amertume, de grandeur aussi. » Le chapitre consacré à la chasse (« Tout marseillais âgé de seize ans et au-dessus est chasseur » alors même que le gibier « a complètement déserté notre territoire ») est le modèle qui servira à Alphonse Daudet pour créer son célèbre Tartarin.
Le tout dans un style alerte, souvent très drôle et pétri d'une érudition qui forçait l'admiration de Dumas : « Voulez-vous que Méry parle ?, écrit l'auteur des Trois mousquetaires. Approchez la flamme de la mèche et mettez le feu à Méry.
Méry partira. [...] Vous aurez la plus merveilleuse improvisation que vous ayez jamais entendue. Il est savant comme l'était Nodier ; il est poète comme nous tous ensemble ; il est paresseux comme Figaro, et spirituel... comme Méry. »

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