Cet ouvrage aborde le sujet de la maîtrise des risques industriels d'origine technique. Il présente donc les moyens et les méthodes qui permettent d'assurer les performances prescrites des systèmes industriels lorsque ceux-ci sont affectés par des phénomènes remettant en cause leur exploitation. L'ouvrage se subdivise en deux parties : la première s'adresse à la notion de risques industriels en suivant l'approche des sciences humaines telles que les sciences de gestion, la sociologie et l'économie , la deuxième partie présente les modélisations qui peuvent évaluer et piloter des systèmes soumis à des défaillances, en suivant l'approche des sciences pour l'ingénieur telles que l'automatique, les sciences de l'information, l'ingénierie système. Les chapitres 1 et 2 sont consacrés aux méthodes d'analyse des risques et aux modèles développés pour décrire la fiabilité et le rôle des opérateurs dans la gestion des activités industrielles. Les chapitre 3 et 4 abordent le management des risques d'un projet en termes de gestion et les processus associés à la décision de réaction à la défaillance. Dans les chapitres 5 et 6 le lecteur trouvera des outils d'analyse et de commande réactive existants ou en cours de développement et lui permettant la mise en place des politiques de réactivité. Ensuite, le chapitre 7 présente une approche analytique événementielle d'évaluation de la sûreté largement utilisée dans le monde industriel : l'arbre des défaillances. La sûreté de fonctionnement est aussi abordée en utilisant une modélisation par états basée sur les chaînes de Markov dont les hypothèses d'existence sont souvent vérifiées dans les systèmes industriels (chapitre 8) et en utilisant la simulation de Monte Carlo appliquée aux réseaux de Petri (chapitre 9). Le chapitre 10 replace l'opérateur au centre de la prise de décision opérationnelle et décrit la coopération homme/machine basée principalement sur des activités de traitement de données. Les différentes fonctions de la surveillance des systèmes de production sont présentées dans le chapitre 11 et la technique de synthèse de lois de commande est abordée, en conclusion, dans le chapitre 12 pour montrer que la réactivité des systèmes ne peut s'appuyer que sur des commandes élaborées d'une façon fiable.
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