Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Au début des années 1990, Emily quitte le Minnesota pour s'installer à Bordeaux. Sur les bancs de l'université, elle rencontre Daniel Atlas, un Juif algérien dont elle tombe amoureuse. Il n'est encore qu'un jeune dandy lorsque la guerre civile déchire son pays, l'obligeant à quitter Emily et la France.
De retour à El Biar, le quartier de son enfance, Daniel retrouve ses parents isolés et menacés. Cette illustre famille de commerçants, qui a connu l'Algérie colonisée puis indépendante, a choisi de rester sur cette terre envers et contre tout. Bien des années plus tard, Becca, une jeune Américaine, fera elle aussi le voyage jusqu'à Alger pour mieux comprendre leur lignée.
La famille Atlas est une des plus vieilles familles juives d’Alger. Si une grande partie de la communauté juive a quitté le pays après la Guerre d’Indépendance, les Atlas sont restés.
C’est une illustre famille de commerçants prospères et Henri, le grand-père, a joué un rôle politique dans les années 1960, se ralliant à la cause des « indigènes » contre le pouvoir français.
Trente ans plus tard, au début des années 1990, la famille est réduite à portion congrue : seuls vivent encore à Alger le petit-fils d’Henri, Daniel, et ses deux parents.
Daniel s’installe à Bordeaux pour y étudier le droit. Il y rencontre une jeune américaine, Emily, de confession juive elle aussi, venue suivre le même cursus universitaire.
Ces deux là vont tomber en amour, vivre des mois d’une folle passion leur faisant délaisser leurs études.
Mais la réalité va les rattraper de façon brutale : en Algérie, la guerre civile éclate et Daniel décide de rentrer à Alger pour tenter de convaincre ses parents de venir s’installer en France. Il promet à Emily de revenir très vite à Bordeaux.
Mais le destin a d’autres plans : Daniel décide de s’engager clandestinement dans la lutte contre les terroristes. Emily n’aura plus jamais de ses nouvelles.
Deux décennies plus tard, Becca, la fille d’Emily et de Daniel, partira à Alger sur les traces de sa famille paternelle.
Ce roman déroule devant nos yeux l’histoire de l’Algérie : la colonisation, la seconde guerre mondiale, la guerre d’indépendance et enfin la terreur des années 1990. La façon dont furent traités la communauté juive et les algériens est parfaitement expliquée.
Dans le même temps, c’est une formidable histoire d’amour qui nous est contée :
» La probabilité d’une conjonction de ces deux histoires, d’une rencontre entre un Atlas et un Segal, était infime. Le conteur parlera de destin, de révolution complète de la roue de l’histoire. L’historien évoquera les denses migrations estudiantines de la fin du XXème siècle, et l’inévitable rencontre, à l’occasion d’un grand tour démocratisé, de Nord-Africains et de Nord-Américains poursuivant leurs études dans de grandes villes universitaires françaises. Quant aux amoureux, une telle convergence leur semblera aussi merveilleuse que si les océans, repliés par quelque brutal glissement tectonique, leur avaient permis d’enjamber les continents. «
Je recommande vivement la lecture de « Maison Atlas » paru chez une petite maison d’édition marseillaise « Le bruit du monde ».
''Maison Atlas'' livre une leçon d'histoire sous forme de roman. Sur trois générations, la famille Atlas aura connu l'Algérie colonisée, l'Algérie indépendante, et enfin l'Algérie meurtrie par une décennie de guerre civile. Un héritage historique qui vient percuter la vie de Daniel, jeune étudiant bordelais.
Décevant,pourtant l'Autrice avait un sujet.L'histoire est survolée une rencontre entre un Algérien et une américaine tout deux juifs.Une enfant qui nait,mais une famille qui ne pourra pas se constituer en raison des évènements en Algérie.Rien n'est creusé.Les personnages sont décris de manière superficielle, peu de ressentis, juste une description des évènements.
De cette nouvelle maison d’édition, j’avais adoré Les choses que nous avons vues. Je pensais donc trouver la même qualité d’écriture avec ce second roman que j’ouvrais.
D’entrée de jeux, la narration m’a paru brouillonne : Emily a connu Daniel à paru, elle a une fille de lui mais sa fille n’a jamais connu son père. Emily raconte l’histoire de sa rencontre avec Daniel qui disparait mystérieusement. Puis nous suivons Daniel de retour chez lui en Algérie. Pourquoi tant de mystères et de circonvolutions ?
Les personnages m’ont paru bien fades et sans intérêts ; les événements autour d’eux factices.
Je me suis sentie en-dehors de cette histoire qui veut installer la petite histoire dans la grande.
J’ai trouvé le style plat et factuel.
Bref, j’ai abandonné.
https://alexmotamots.fr/tombes-des-mains-13/
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