Des bandes dessinées, mangas et romans graphiques à glisser sous le sapin !
Introduite dans une cellule de Résistance, Madeleine ? nom de code « Rainer » ? se forme aux tactiques d'action et de discrétion... Avec ses compagnons, dont Picpus, amoureux comme elle de poésie, la jeune femme va nous faire vivre le quotidien de la Résistance avec une précision documentaire jamais atteinte, narrant aussi bien la rencontre avec les camarades du célèbre groupe Manouchian, la joie des victoires que le drame des pertes humaines...
Madeleine Riffaud, née en 1924, continue le récit de ses aventures avec le concours de Jean-David Morvan et Dominique Bertail. Lauréate ? entre autres ? du Prix René Goscinny au FIBD 2022, objet d'une exposition en itinérance dans les festivals, collèges et lycées mais aussi de présentations prestigieuses au Centre de la Résistance et de la Déportation de Lyon et au FIBD 2023, Madeleine résistante est d'ores et déjà rentrée dans l'Histoire.
Des bandes dessinées, mangas et romans graphiques à glisser sous le sapin !
Superbe Bd (deuxième tome) avec un dessin de Dominique Bertail sublime. Superbe atmosphère dans le PARIS de l'occupation.
Quel courage ! Quelle force de caractère !
J'avais été passionnée par le premier tome, je l'ai été tout autant par celui-ci !
Dans son deuxième tome, nous entrons au cœur de la résistance parisienne, par l'intermédiaire de Madeleine.
C'est un récit sans temps mort, comme la vie à l'époque, en tant que résistant(e), j'imagine.
On prend réellement conscience de tous les risques pris par Madeleine Riffaud, par les résistant(e)s, mais également par des personnes, qui sauront résister à leur manière, lorsque des opportunités s'offriront à elles.
Je ne peux qu'encourager tout le monde à le lire, car c'est un témoignage nécessaire. Il ne faut pas oublier.
L'histoire n'est pas terminée ; j'ai hâte de continuer à découvrir la vie de cette grande dame.
Le parti pris du bleu dans la coloration de la BD donne une ambiance très particulière qui s’adapte parfaitement à l’histoire et à ces souvenirs de résistance de Madeleine Riffaud (alias Rainer). A noter toutefois deux pointes de rouge : lorsqu’il sera question d’André Manoukian et de son réseau et de l’ « Affiche rouge » (qui sera donc reprise en rouge), et dans le titre : « L’édredon rouge » (qui sera resté bleu dans les planches) et sous lequel une vieille dame, digne et tranquille, cachera Madeleine d’une course poursuite avec les allemands et de la perquisition dans son immeuble.
On voit bien les étapes dans l’engagement dans la résistance de Madeleine qui a aussi dû montrer en tant que « fille » qu’elle était « à la hauteur ». Et elle l’a été ! Après avoir été messagère, diffusé des tracs, transporté des armes ; et après les arrestations du réseau Manoukian et du colonel Gilles, elle veut passer à la lutte armée et rencontre un responsable qui lui précise que « L’espérance de vie chez nous est de trois à cinq mois. » et qu’elle répond : »Oui mais … je m’en fous ! »
C’est cet engagement total dans la résistance qu’incarne Madeleine ; et ses souvenirs montrent bien ce quotidien, les doutes de certains, les difficultés, le jusque boutisme, … Mais aussi le risque de se laisser déborder par les sentiments : un de ses partenaires sera tué par l’allemand qui l’avait vu sur une intervention de récupération d’armes et qui n’avait pas pu/voulu éliminer ; mais aussi Madeleine pour qui la mort de ce partenaire combiné au massacre d’Oradour Sur Glane, décide un acte vengeur en abattant, au hasard, un officier allemand sur un pont … et sera ainsi capturé par un milicien.
C’est à la fois un livre d’aventures prenant et, surtout, une illustration forte de la résistance et des être exceptionnels qui se sont impliqués au risque d’en perdre la vie.
Et puis c’est une œuvre d’art par le travail de Dominique Bertail qui est exceptionnel.
Paris, 1942. une jeune femme de 18 ans s'apprête à recevoir sa première mission de sa cellule de résistance. Son nom de code: Rainer, écoute-la te raconter sa vie de résistante au quotidien, écoute Madeleine Riffaud.
Comme dans le premier tome, ce sont ses paroles que nous transmet JD Morvan dans cet album essentiel, à la portée documentaire évidente. Passer inaperçue, les rendez-vous, les armes, les tracts, les actions... Madeleine nous livre ses souvenirs précieux pour raconter ceux qui, comme elle, ont résisté.
Je l'ai déjà dit après le tome 1, après le cahier numéro 5 paru en juin mais aussi après l'exposition du Festival d'Angoulême, le dessin de Dominique Bertail prend une part essentielle à la qualité de ces récits. Son bleu unique et ses nuances apportent une dimension particulière ainsi que la précision des décors et la qualité des personnages avec une Madeleine lumineuse au charisme bluffant.
Le témoignage de Madeleine Riffaud est complémentaire de celui de Ginette Kolinka dont je parlais hier. Des femmes qu'il faut écouter et lire maintenant, sans tarder, pour ne pas oublier. La fin bouleversante de ce tome 2 me donne déjà envie de lire la suite....
près avoir infiltré secrètement une cellule de la Résistance sous le pseudonyme de « Rainer », Madeleine se familiarise avec les techniques d'action et d'infiltration. Aux côtés de ses camarades, elle nous plonge au cœur de la vie quotidienne de la Résistance, où alternent moments de victoire et tragédies humaines.
Née en 1924, Madeleine Riffaud poursuit le récit de ses aventures, inscrivant ainsi son nom dans les annales de l'Histoire de la Résistance. J'avais été profondément captivée par le premier volume, et j'attendais avec impatience la parution de la suite. Grâce à Netgalley, j'ai eu l'opportunité de découvrir le deuxième tome, qui mérite tout autant d'être lu.
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PS du jour (18/10/2023 : entretien avec Jean-David Morvan ce jour dans le journal Le Monde (Le Monde daté de demain) sur ses écrits et ses rapports avec Madeleine.