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En 1972, le poète et éditeur (collection Poésie/Flammarion) Marc Alyn, en quête d'une nouvelle inspiration, se rend au Liban et aperçoit une jeune femme aux longs cheveux de jais, la poétesse Nohad Salameh. Spontanément il lui tend Infini au-delà, son recueil tout juste paru. « Et ce fut l'instant magnétique. » Cette rencontre va à tout jamais bouleverser la vie de ces deux étrangers.
Bouleversement émotionnel tout d'abord qui scelle le divorce de Marc Alyn.
Bouleversement géopolitique : trois ans plus tard, la guerre civile du Liban éclate et rend toute communication entre les deux poètes de plus en plus précaire.
Les amants vivent au jour le jour. Nohad Salameh est en danger. Chaque minute gagnée sur un avenir aussi sombre n'est qu'un fragile sursis qui vient de lui être accordé. Les deux amants s'écrivent. C'est la correspondance qu'ils entretiennent dans ces conditions inhumaines qui leur permet de transcender la peur de ne plus jamais se revoir. Tout est dans l'instant. Mais cette histoire se déroule bien loin des facilités électroniques d'aujourd'hui.
Marc Alyn et Nohad Salameh s'écrivent de véritables lettres. Hélas, bientôt la liaison est rompue. « Toute correspondance à destination du Liban est interrompue. » indiquent les bureaux de poste. Marc Alyn n'a plus qu'un recours : confier ses lettres aux quelques Libanais susceptibles d'effectuer le périlleux voyage de retour. Enfin ce sera par le Télex qu'il apprendra l'arrivée tant espérée de Noad Salameh à Roissy.
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