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La lutte pour la terre : voilà l'une des questions centrales du conflit en Colombie. Cette étude porte sur la logique et les actions des acteurs sociaux et armés dans cette lutte, et explore les conditions essentielles à la construction de la paix.
Ce livre retrace l'évolution du mouvement agraire depuis les années 1970 en dégageant quatre phases ou dynamiques distinctes : autogestion, réclamation, résistance et autodétermination. Dans la première, les paysans luttent principalement pour la terre à travers la colonisation des terres publiques et l'occupation des terres de grands propriétaires. Dans la deuxième, ils se mobilisent pour revendiquer des investissements publics dans la vie et la production agricole. La troisième phase de la lutte paysanne correspond à la résistance juridique et aux déplacements intraterritoriaux devant la violence paramilitaire. Finalement, la quatrième phase correspond à la lutte actuelle contre l'extractivisme et pour l'autonomie territoriale.
L'étude se base principalement sur l'histoire de l'Association nationale des paysans de la Colombie (ANUC), fondée en 1967, de la Fédération des paysans et des mineurs artisanaux du sud de Bolivar (FEDEAGROMISBOL), fondée en 1985, et de la Coordination nationale agraire (CNA), fondée en 1997. Ces organisations regroupent des paysans, petits et moyens propriétaires, dont la propriété n'est pas complètement légalisée et qui exploitent la terre dans des conditions précaires.
Publié en français
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