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L'origine de la phénoménologie

Couverture du livre « L'origine de la phénoménologie » de Steve Gwompo Djopkap aux éditions Editions Universitaires Europeennes
Résumé:

On le voit, Husserl dépasse résolument les limites des approches classiques de la perception et se situe ainsi par-delà l'alternative de l'empirisme et de l'intellectualisme. En parlant d'esquisse, il abandonne l'idée de contenus sensibles clos à partir desquels l'objet serait construit.... Voir plus

On le voit, Husserl dépasse résolument les limites des approches classiques de la perception et se situe ainsi par-delà l'alternative de l'empirisme et de l'intellectualisme. En parlant d'esquisse, il abandonne l'idée de contenus sensibles clos à partir desquels l'objet serait construit. L'esquisse n'est pas une composante de l'objet, elle en est la manifestation ; le contenu n'est lui-même qu'en tant qu'il incarne une forme. Toutefois, cette reconnaissance de la fonction de manifestation ou d'appréhension inhérente à la perception ne conduit pas Husserl à reprendre à son compte les analyses intellectualistes, qui ne parviennent à rendre compte de l'accès à quelque chose qu'en en sacrifiant la dimension sensible. Il est vrai que la perception est accès à la chose même et non pas réception de contenus, mais il n'y a précisément d'accès à la chose même que dans des esquisses sensibles ; percevoir la chose même, c'est la saisir « en chair ».Renaud Barbaras, Le désir et la distance. Introduction à une phénoménologie de la perception.

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