Découvrez le Palmarès complet des Bulles d'or de l'année !
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One shot de Tatsuki Fujimoto, un slice of life avec une intrigue prenante, mêlant amitié et travail, des personnages attachants que tout oppose, l'auteur glisse quelques info de sa propre biographie, une atmosphère bien particulière. Les dessins et l’amour du manga , deux étudiantes, une histoire déchirante sur les difficultés d’être un artiste, de grandir et d’aller de l’avant.
L'animé sort dans quelques jour sur Amazon Prime.
J'ai envie de m'ouvrir aux mangas, car je ne m'y connais que trop peu, c'est un fait. Et il est vrai aussi que j'ai un peu de mal avec ce style. Ce n'est pas un challenge impossible car j'en apprécie déjà quelques-uns.
J'aime également que les séries soient sur un nombre de tomes prédéfini ou bien déjà terminées pour que je m'y colle. Sinon c'est interminable et je m'y perds (My Home Hero par exemple).
Ici c'est un One Shot, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. J'aime ce format, il a tout pour lui.
L'auteur et ce one shot ont fait pas mal parler d'eux, donc il fallait absolument que j'aille voir ce que ça donne.
Et j'ai plutôt aimé. Il y a plein de points positifs mais aussi pas mal de négatifs il faut bien l'avouer. Je fais un peu le tour de tout ça. Attention, forcément du spoiler dans ce qui va suivre … :
Positifs :
- L'histoire est assez cool, c'est intéressant de voir ce côté backstage de la création qui commence souvent au plus jeune âge.
- Cette rivalité qui va aussi avec une certaine complicité est intéressante.
- On y (re)découvre l'abnégation et l'acharnement qu'il faut pour progresser dans ce domaine. La manière dont il faut être replié sur soi-même et dessiner à longueur de temps. C'est très bien mis en lumière.
- Ça prend son temps, il n'y a pas d'expressions exagérées, certaines planches sont mêmes muettes et parfaites ainsi. Du coup peut-être même que c'est trop court et qu'on aurait aimé avoir plus de pages pour pouvoir encore plus se sentir happé par cette histoire.
Négatifs :
- Fujino et Kyomoto sont assez similaires visuellement, ce qui peut parfois gâcher la lecture quand on se demande laquelle on a devant soi.
- La complicité entre les deux filles est quand même très courte pour que l'on soit pleinement convaincu.
- Les dessins et même les histoires de Fujino sont quand même assez … moyen, pour être poli. Certes ce sont des enfants. Mais on a du mal à croire à tant de popularité "pour ça".
- J'avoue ne rien avoir compris dans le dernier tiers de ce manga. Une fois le "drame" survenu. Certes Fujino se sent coupable d'avoir sorti Kyomoto de sa grotte. Rappelons que c'est une enfant, et du coup cette réaction reste plausible. Mais bon ..
Bien sûr il y a une relecture de leur histoire. Mais on s'y perd et je perds l'intérêt et ne comprends pas le propos. Du coup ça me perturbe sur la lecture globale.
Un titre que j'ai bien aimé mais dont je trouve la fin abrupte, sans réelle explication. Il y a finalement pas mal de choses à dire sur un titre aussi court, c'est plutôt bon signe finalement non ? On aurait quand même aimé avoir plus de contenu, ça c'est clair.
En 4e de couverture, ce one-shot est décrit comme "un hymne au manga, (l)e récit de Tatsuki FUJIMOTO - Fire Punch, Chainsaw Man - a séduit et ému des millions de lecteurs". Peut-être.... mais il y a très peu d'émotions et beaucoup de narcissisme.
Bakuman rend bien plus hommage au manga en tant que genre aussi bien sur les prémices de la vocation de mangaka, et le fait que c'est un art pluriel nécessitant créativité, technique et réseau (scénario, découpage scénique, dessins anatomiques, dessins de décors, marketing...).
Dans Look Back, Fujino "gribouille" mais elle maitrise le scénario et les deus ex-machina ainsi que les relations humaines. C'est le modèle de réussite actuel nous laisse entendre l'auteur (qui est très excentrique - voire malsain ? - dans la vie réelle). En opposition complète, Kyomoto maitrise à la perfection le dessin mais ces histoires sont sans âme. Elle est une hikikomori par phobie sociale (renfermée chez elle, dans sa chambre depuis des années). Fujino va se servir d'elle et de sa technique pour gagner des concours manga, la disant être son amie mais la traitant comme une sous-catégorie, une sorte de petite assistante de mangaka remplaçable sans souci.
La première va réussir, la seconde va vouloir se diriger vers la maitrise de la technique et des concepts = elle va mourir assassinée dans une sorte de "Bowling for Colombine" au sein de son Ecole d'Art accusée de plagiat par le meurtrier.
Ce manga est très court et passable.
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