"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le père est le premier flic de France.Le fils aîné bosse à la Crime. Le cadet règne sur les marchés financiers.La petite soeur tapine dans les palaces. Chez les Morvan, la haine fait office de ciment familial. Pourtant, quand l'Homme-Clou, le tueur mythique des années 70, ressurgit des limbes africaines, le clan doit se tenir les coudes.Sur fond d'intrigues financières, de trafics miniers, de magie yombé et de barbouzeries sinistres, les Morvan vont affronter un assassin hors norme, qui défie les lois du temps et de l'espace. Ils vont surtout faire face à bien pire : leurs propres démons. Les Atrides réglaient leurs comptes dans un bain de sang. Les Morvan enfouissent leurs morts sous les ors de la République.
Il y a des livres dont on aimerait ne jamais arrêter la lecture tellement ils sont addictifs ,et c'est souvent le cas avec Jean-Christophe Grangé ,un maître du thriller .On retrouve la famille Morvan menacée par un copy-cat de l'homme-clou qui avait tué de nombreuses femmes au Congo avant d'être arrêté par le père Morvan plusieurs années auparavant .Les cadavres s'accumulent se rapprochant des Morvan qui vont devoir se souder ,malgré leurs divergences ,pour ne pas faire partie des prochaines victimes .
800 pages qui tiendraient en 400...
Des personnages inutiles, des intrigues dans l'intrigue, dans l'intrigue qui au final ne servent pas l'histoire. Des questions qui n'auront jamais de réponses, du moins dans ce volume.
Je me suis endormie plusieurs fois, ai failli ranger le roman sans le finir.
Je lirai la suite par curiosité (ou masochisme) pour savoir si l'oeuvre ne peut être appréciée que dans son ensemble mais j'ai un gros doute... Au pire ça me fera des altères !
On retrouve dans ce livre ce qui fait le succès des polars de Grangé : le personnage flic voyou rude et froid, sans état d'âme. Une enquête en off qui pourrait être simple à résoudre mais tout prend rapidement une mauvaise tournure. La famille s'en mêle et c'est un tourbillon infernal qui se déchaîne sur les morvan. Afrique, Armée Secret tout les ingrédients pour faire un bon thriller : et la suite est encore mieux.
Je me le réservais pour des congés pour avoir le temps. C'était une excellente idée, car une fois plongée dedans, je n'ai plus pu m'en décoller. En lecture parallèle aux tomes 5 et 6 de la saga Clifton/Barrington de Jeffrey Archer, mes vacances de Noël ont été bien remplies côté lecture.
Je conseille vivement aux amateurs de polars.
Un livre comme je les aime. Des rebondissements à chaque chapitre. On se fait avoir sur l'identité du coupable: bref on est nous aussi pris au piège par l'homme Clous.
Comme des milliers de personnes, j'avais découvert Grangé avec Les Rivières Pourpres qui reste pour moi l'un des meilleurs frissons de ma vie de lectrice ! J'avais alors lu ses 2 romans suivants que j'avais modérément appréciés, puis avait lâché l'auteur. A court de lecture, attendant mon train à St Lazare l'autre jour, j'ai acheté Lontano. Je ne cherchais pas grand chose de plus qu'un bon ptit suspense à la Grangé et je n'ai pas eu grand chose de plus.
Je ne me suis pas ennuyée, mais je ne me suis pas non plus éclatée.
Je l'ai quand même trouvé très long (800 pages), mais la lecture est finalement assez rapide.
J'ai été prise par le suspense, sans non plus mourir d'envie de connaitre le dénouement.
Bref, si vous êtes un inconditionnel de Grangé vous ne serez pas déçu, il est fidèle à son style aves ses flics torturés et ses histoires de magie noire. Ca fonctionne "sans casser trois pattes à un canard" (j'adore les expressions de la langue française ! ;)).
Sinon il y a sans doute de meilleurs polars à découvrir en ce moment;
=> J'entends beauoup parler du dernier Bussi mais le résumé me séduit moyennement... Peut-être un jour prochain si vous me le recommandez chaudement ?
A bientôt et merci !
Jean-Christophe Grangé a pour habitude de nous proposer des livres en forme de pavé. Cette fois-ci, il double la ration avec deux volumes particulièrement épais. Le premier ne déstabilisera ni les fans ni les personnes qui ont déjà lu cet auteur. En effet, « Lontano » est dans la même veine que les précédents.
Comme à son habitude, il décide du thème de son histoire et s’investit pleinement. Dans ce cas présent, l’Afrique et ses superstitions sont au centre de l’échiquier. Grâce à un travail poussé de recherche et de documentation, on apprend beaucoup de choses au cours de cette aventure qui se déplace en France et Congo. Il place ensuite sur le plateau des personnages plutôt caricaturaux, avec très peu de nuances, mais qui deviennent tout de même captivants. On est à leurs côtés au cours d’évènements qui eux, sont souvent rocambolesques, avec leur lot de surprises. Le récit s’enchaine à grande vitesse grâce à des chapitres courts pleins de rebondissements. Les crimes sont toujours aussi atroces mais on ne rentre pas trop dans le détail. L’ensemble produit un récit efficace et presque sans temps mort, seulement ralenti par une centaine de pages superflues.
Vous avez donc compris que vous ne serez pas dépaysé. Tout l’art de Jean-Christophe Grangé est présent dans cet opus. Dans un contexte complètement maîtrisé, le lecteur est confronté à un scénario rythmé où il ne s’ennuie jamais. Même parsemé d’incohérences et de raccourcis, ça fonctionne encore très bien. Il faut, comme dans chacun de ses romans, déposer sa logique au placard, pour pouvoir totalement se laisser aller et profiter du spectacle. Un certain nombre de mystères restent en suspens et la fin de cet épisode ouvre de nouvelles perspectives. « Lontano » n’est pas le meilleur de cet écrivain et aurait pu se suffire à lui-même. Mais il n’en reste pas moins un bon divertissement dont je lirai la suite, afin de connaître le dénouement de cette saga familiale.
Les thrillers de Jean-Christophe ont de grandes qualités mais aussi un vilain défaut (heureusement pas rédhibitoire puisque j’y reviens toujours !), ils partent généralement très bien mais, vers la fin, ils partent aussi généralement en sucette genre « pas crédible, improbable, carrément n’importe quoi ! ». A part « La Passager » et « Les rivières pourpres » (et encore…), c’est une petite manie qui se répète, un peu comme une marque de fabrique. Dans le cas de « Lontano », ce défaut existe bien mais le rebondissement reste plus ou moins recevable, il a déjà fait pire en la matière ! La famille Morvan vit et magouille dans le beau monde. Le père Grégoire est un gradé de la police comme on en cauchemarde : magouilleur, opportuniste, n’hésitant pas à manipuler ses propres enfants, avec du sang sur les mains et pas l’ombre d’un scrupule. Le cadet Loïc est un trader camé jusqu’aux oreilles, la benjamine voudrait faire actrice mais elle fait surtout escort. Il n’y a bien que l’ainé pour rattraper le coup, le commandant de police Erwan, et encore… C’est son père qui demande à Erwan d’aller enquêter en Bretagne sur un bizutage de l’armée qui a mal tourné. Assez vite, Erwan comprends que le crime sur lequel il enquête va bien au-delà d’un bizutage « no limit ». Pendant ce temps, la famille Morvan cherche à savoir qui essaie de leur soutirer le contrôle des mines de matières premières congolaises sur les marchés boursiers. Premier tome d’une série qui en compte au moins deux, « Lontano » n’est pas le plus facile à lire ni le plus passionnant des Grangé. La faute non pas au style de l’écrivain qui sait enchainer les faits sans nous embrouiller (et au regard de l’intrigue ce n’était pas gagné !) et sait clore ses chapitres par des petits cliffhangers appuyés juste ce qu’il faut. L’intrigue en elle-même, avec son lot d’improbabilités, nous accroche malgré tout et le rebondissement ultime, le coup de théâtre en est vraiment un car on ne l’a pas vu venir une seule seconde ! Non, en fait, c’est le peu d’empathie qu’on éprouve pour les personnages qui finit par se faire sentir, même Erwan qui semble le plus sympathique et le plus équilibré de tous n’arrive pas à être attachant, même avec son coté « bad boy ». Et puis je l’avoue, les aventures boursières de la société africaine ne sont ni passionnants, ni très claires pour qui ne s’intéresse pas vraiment à ces sujets. Elles ont leur raison d’être et peut être la suite me donnera tort mais pour l’instant, les magouilles d’une partisans de la Francafrique pour exploiter les matières première congolaise et se faire le plus de thune possible en collusion avec les dictateurs africains, ça ne m’emballe pas ! J’aimerais croire que le personnage de Grégoire Morvan est caricatural, mais je n’en suis malheureusement pas certaine ! Petit détail amusant et gonflé, Grangé n’hésite pas à donner du nom propre et à citer des politiques bien vivants dans son roman, Valls, Sarkozy, Hollande, Cambadélis, etc… Il ne leur donne pas de rôle à proprement dit mais ils sont là, pour faire plus vrai sans doute. C’est un peu surprenant de la part d’un pur romancier, mais après tout pourquoi pas, les auteurs de fictions ont presque tous les droits !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !