Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Londres victorien

Couverture du livre « Londres victorien » de Navailles J-P. aux éditions Champ Vallon
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

" Ville monstre " ou " Reine des cités ", les surnoms dont est gratifié Londres au XIXe siècle reflètent la fascination mêlée de répulsion qu'exerce ce prototype de la mégapole moderne.
Pour aborder la " Babylone " anglaise, les guides de voyage et les souvenirs de visiteurs offrent leur lot de... Voir plus

" Ville monstre " ou " Reine des cités ", les surnoms dont est gratifié Londres au XIXe siècle reflètent la fascination mêlée de répulsion qu'exerce ce prototype de la mégapole moderne.
Pour aborder la " Babylone " anglaise, les guides de voyage et les souvenirs de visiteurs offrent leur lot de conseils pratiques et d'impressions saisies sur le vif.
Même s'il se cantonne aux itinéraires balisés par le Baedeker - en réservant la visite du Palais de Cristal et du musée de Madame Tussaud pour les jours de pluie - le touriste voit défiler un panorama extraordinairement varié depuis son poste d'observation, à l'impériale de l'omnibus.
Presque sans transition la richesse la plus flamboyante succède à la misère la plus abjecte, et le promeneur découvre les cloisonnements sociaux autant avec son nez qu'avec les yeux.
Ville de contrastes, par excellence, Londres inspire les romanciers et les artistes du noir et blanc, Dickens et Doré en tête. Dans leurs monumentales enquêtes, Henry Mayhew et Charles Booth scrutent à la loupe la vie foisonnante de la capitale britannique et la dissèquent avec le goût de la taxinomie qui caractérise les sociologues victoriens.
De la chambre qu'il occupe à l'hôtel Savoy, Claude Monet guette les trouées de lumière sur la Tamise et le Parlement. Mais dans leur vie quotidienne les Londoniens n'éprouvent assurément pas le même attrait que le peintre pour les " somptueuses mystifications " du brouillard. Et si tous les hôtes de passage s'extasient devant l'immensité de la ville, la majesté de ses parcs, le confort de ses clubs, certains, comme Jules Vallès, s'y sentent doublement en exil ou battent précipitamment en retraite, vaincus par le smog et le spleen.

Donner votre avis

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.