Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Un charme étrange se dégage de ce récit de Wilhelm Jensen, dont la montagne et les ruines d´un mystérieux château forment le cadre romantique. Sur fond d´amour absolu et de poésie, le passé ressurgit chez le narrateur à travers une série de réminiscences parfois teintées de troubles hallucinatoires.
On reconnaît là les thèmes de la Gradiva, du même auteur, oeuvre à laquelle Freud consacra, en 1907, une remarquable étude. Mais alors que la femme représentée sur un bas-relief de Pompéi bouleversait le coeur d´un timide archéologue cherchant à esquiver une réalité oppressante, ici c´est une jeune fille bien vivante qui occulte l´image d´une autre porteuse d´ombrelle rouge, aimée autrefois, morte à dix-huit ans, et que le héros croyait avoir oubliée...
Ce texte n'avait jamais été traduit depuis sa parution en 1892. Jean Bellemin-Noël présente au lecteur français et commente, à la lumière de la psychanalyse, ce roman célèbre en son temps mais injustement méconnu aujourd'hui.
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