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C'est le mois de juin, le commencement de l'été, la saison préférée de Carla Baruldi.
Mais elle rencontre Victor Neuville, expert en faux marbre et en trompe-l'oeil. D'où vient-il, cet homme obscur qui la conduit vers ses propres démons, qui lui rappelle son attirance pour le vide ? " Il est si proche de moi que j'ai l'impression de côtoyer un étranger. " Dans le passé de Victor, il y a un frère jumeau ; dans celui de Caria, il y a une soeur, Marina, presque jumelle, morte il y a longtemps.
Les absents, inextricablement liés aux vivants, ajoutent aux remords et aux angoisses. Carla Baruldi pressent que ça finira mal, cette histoire, à force de s'entêter à aimer Victor Neuville. Que ça finira de toute façon, comme l'été.
Marie-Claude Vincent écrit par petites touches, comme des coups de pinceau qui donnent de l'épaisseur à son personnage de femme fragile, déchirée entre son aspiration au bonheur et son angoisse vertigineuse de l'anéantissement - une angoisse, paradoxalement, moteur de vitalité et du désir de vivre.
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