Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
" Cela, qui n'avait pas de nom, était donc advenu...
Elle n'avait jeté qu'un seul cri. Rauque, d'une gravité démesurée, qui n'était pas d'elle, ne l'avait jamais été. L'homme surgi dans la chambre l'avait fait taire en encerclant la gorge... Il l'avait injuriée, craché sur le visage défait, épouvanté. S'était enfoncé en elle avec rage, déchirant la douceur du ventre. Le cri s'était étouffé dans l'étau des doigts. " Sous le regard de sa mère Leonora, le petit Nils joue sur la plage d'Hammamet.
Une joie sans ombre se fit sur son visage. Nils et l'innocence de son âge ne savent rien de l'angoisse qui ronge Leonora. Il rit en se roulant dans les vagues. Luxe, calme, richesse des couleurs et des senteurs d'Orient... Trop de bonheur ? La plénitude de l'enfant contraste violemment avec les souvenirs de la mère. Plusieurs années auparavant, Leonora a vécu un cauchemar quand cet homme - " l'homme de septembre " - a étranglé ses espoirs, malmené sa chair, saccagé sa vie.
Ce jour-là, son existence a basculé dans l'insupportable. L'amour de jeunesse, total et sans compromissions, incarné par Claudio, n'a pas résisté au choc. Puis il y eut André, qui sut comprendre que la vie abîmée de Leonora n'admettrait désormais plus le moindre soupçon de passion.
Remarquable de force et de lyrisme, L'homme de septembre est le deuxième roman de Marie-Claude Vincent.
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