Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
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Tarô, le fils sourd et muet de Mitsuko, est devenu un jeune homme de 26 ans, artiste peintre et mannequin, lorsque sa mère décède brutalement. Il est fiancé à Mina, mannequin elle aussi.
Tarô vient de terminer de transformer la librairie de sa mère en atelier d'artiste et galerie d'art lorsque Hanako, une amie d'enfance, reprend contact avec lui. Le jeune homme est troublée, et le lecteur de "Azami", premier tome de la série, comprend qu'il va y avoir un problème...
« Maimai » est le cinquième et dernier tome de la pentalogie « L’ombre du chardon ». Je l’ai lu à la suite du quatrième et après avoir découvert les trois premiers dans le désordre. L’autrice reprend ici un des personnages de « Azami », et lui donne le rôle central. S'il faut résumer en une phrase le thème du roman, j'écrirais "Qui suis-je ?" Car c'est bien la question qui finira par tarauder l'esprit de Tarô.
Le thème est traité avec délicatesse. Un ami de Mitsuko introduit un doute. Dès lors, Tarô s'interroge sur sa parentèle, comme tout individu qui découvre fortuitement qu'il n'est peut-être pas celui qu'il croit...
Des retrouvailles, un élan, et les vies d'Hanako et de Tarô sont transformées. Mais comment la révélation sera t'elle acceptée ? L'autrice se garde bien de nous le dire, laissant planer un suspense final.
L’écriture à la première personne (Tarô est le narrateur) permet de centrer le roman sur le personnage principal (sauf mémoire défaillante, c'est le cas des cinq tomes). On découvre progressivement les interrogations du héros. On vit avec lui ses ébranlements… Les personnages secondaires, Hanako, Mme Sato, sa mère, Bâchan, la grand-mère de Tarô, ne sont pas que des faire valoir. Ils éclairent des réalités japonaises pas toujours avouables.
J’ai attendu deux ans et demi, et l’opportunité d’un voyage au Japon, pour lire les quatrième et cinquième tomes de "L'ombre du chardon". J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture concise, précise, limpide, de l’autrice. L’histoire qu’elle nous conte en moins de deux cents pages en aurait nécessité beaucoup plus sous la plume de beaucoup d’autres écrivains.
J’ajouterai que l'écriture est délicate. Le sujet n’est pas si facile à traiter. Aki Shimazaki le fait en délicatesse et retenue. Un grand plaisir de lecture.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/10/14/maimai-daki-shimazaki-chez-actes-sud-suspense-final/
Tarô, jeune homme, mannequin, sourd-muet et artiste perd brutalement sa mère.
Ce deuil va révéler des non-dits et des secrets de famille.
Il est aussi questions de préjugés, de traditions, d'intolérance mais aussi de liberté.
Le rythme est doux et la plume élégante.
Un court mais ravissant roman.
Je découvre cette auteure japonaise qui en peu de pages nous parle de personnages touchants, déchirés...
Je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'une série et qui doit y avoir un sens pour lire ces textes. Mais cela n'a pas gâché cette découverte.
Nous allons suivre Taro, une jeune sourd et muet, half (métis) qui vient de perdre sa mère. Celle ci avait une librairie de livres d'occasion. Lui se pose des questions pour son avenir, amoureux, et ne va t il pas se fiancer, se marier, mais avec qui ? Alors qu'une amie d'enfance revient dans sa vie. Il décide de revenir chez sa mère, reprend la librairie et la transforme en galerie atelier et va vivre avec sa grand mère.
En peu de pages, avec beaucoup de poésie l'auteure nous touche et aborde des sujets délicats ; handicap, métissage, amours, non dits, secrets dans les familles sur le passé de certains personnages, place des femmes dans la société...
Quel plaisir de lecture et si peu de pages pour nous toucher et que nous nous attachons à ces différents personnages, et je vais continuer ma découverte de cette auteure. de plus, je me lance dans le défi lisons Asie été 2021.
Je n'ai pas su résister, et j'ai inscrit un autre roman d'Aki Shimazaki dans ma dernière commande à la médiathèque ...
Et comme d'habitude je me suis régalée de cette prose ciselée, qui, ici met en scène Tarö, un jeune adulte dont la mère vient de décéder.
Tarô est sourd muet mais arrive très bien à communiquer entre langue des signes et écriture sur un carnet. Il est artiste peintre et travaille également dans une agence de mannequin où il a rencontré sa petite amie.
Alors qu'il réaménage la librairie de sa mère en atelier / galerie, il retrouve une amie d'enfance, perdue de vue depuis leurs 7 ans ...
Un roman tout en douceur qui va dévoiler peu à peu les zones d'ombre de la vie de Mitsuko, la mère de Tarô, les secrets de leur histoire familiale qui impacteront - ou pas la suite de la vie de Tarô.
Un roman délicat, une écriture sensible, un auteur dont il me tarde de découvrir les prochaines productions.
Bref, un excellent moment de lecture :)
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé l'écriture calme et fine de Aki Shimazaki pour le 5ème et dernier volet du cycle de L'ombre du chardon initié en 2014.
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On retrouve tout ce qui fait le charme de ces courts romans. L'écriture pudique et sobre, l'exploration des sentiments familiaux, amicaux ou amoureux, le poids des conventions sociales toujours très présentes, le respect de l'autre... On peut être admiratif de la simplicité et la facilité des relations mais ce n'est qu'une apparence...
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Avec la mort subite de Mitsuko, sa mère, Tarô voit le cours de sa vie prendre un tournant nouveau. Le jeune homme entretient une très jolie relation avec sa grand-mère et celle-ci va se trouver renforcée...
Alors qu'il retrouve une amie d'enfance, il apprend des détails de la vie de sa mère qu'il ignorait et il est amené à se poser moult questions.
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Cela faisait un an que j'avais lu le 4ème, 20 mois depuis les 3 premiers et je trouve que cela nuit un peu à la fluidité de la lecture et au plaisir de l'histoire. Car même si chaque volet est indépendant en soi, il y a des relations d'une histoire à l'autre. Maintenant le cycle est complet, vous pouvez le commencer et lire les 5 tomes à la suite, quelle chance vous avez ! J'avais lu les deux précédents cycles( Le poids des secrets, qui reste mon préféré, et Au cœur du Yamato) en continu et c'est une expérience de lecture tellement plus agréable !
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L'ombre du chardon: Azami, Hôzuki, Suisen, Fuki-no-tô, Maïmaï.
Le mois d’avril est de retour, et il nous amène du Canada le nouvel opus d’Aki Shimazaki et son probable dernier de la série de l’ombre du chardon. Je l’attendais, et j’attendais juste le bon moment pour le savourer sans être dérangée !
Après avoir quelque peu délaissée Mitsuko, alias Azami dont il était directement question dans Hôzuki, nous la retrouvons ici indirectement, puisque Aki Shimazaki mettra en lumière Tarô son fils. Tarô a grandi, il est mannequin, mais surtout peintre.
Sa mère décède brutalement, et sa vie prend un autre tournant. Tarô, jusque- là quelque peu indifférent à ses origines se sent poussé vers la connaissance de ce qu’il est au même moment où sa vie sentimentale semble lui donner stabilité et bonheur. Seulement….
C'est toujours vec poésie et délicatesse qu’Aki Shimazaki va nous emporter sur les chemins douloureux de Tarô en proie avec les secrets qui tapissent son enfance.
On entre doucement dans l’intimité de ce jeune homme sachant parfaitement comment conduire sa vie. Ténacité et courage, sont les deux mots qui le caractérisent.
J’ai comme l’impression qu’avec Maïmaï se termine l’ombre du chardon. J’espère juste que l’auteur trouvera l’inspiration pour une nouvelle série.
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