"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cinq histoires dont le point commun est une odeur de figuier sauvage, une senteur d'été, d'enfance, de nostalgie, un parfum de délicieuse mélancolie, comme une chanson qui ramènerait à une époque oubliée. Et cette odeur, suspendue sur la vie des personnages, est là pour leur rappeler que la joie est admissible et recevable, qu'elle est tout près, qu'il faut la respirer, y croire, la laisser planer et s'en envelopper.Coup d'essai, coup de maître. Quelques pages et nous voilà imprégnés de cette poésie d'ombre et de silence, où les phrases sont tantôt des couperets, tantôt des soupirs. Isabelle Bunisset, Sud Ouest.L'amour, la séparation, la douceur, les morsures du couple, la solitude éternelle et puis l'Italie d'hier à aujourd'hui, avec sa tendresse, sa gourmandise : Simonetta Greggio montre une fois de plus son talent de narratrice. Gilles Pudlowski, Le Point.
Voici cinq nouvelles de longueurs différentes.
Mes deux nouvelles préférées sont Acquascura et Quand les gros seront maigres et que les maigres seront morts.
Dans la première, le drame se tapit et progresse comme les fourmis auxquelles on ne prête pas attention. Dans la seconde, la mort se cache aussi dans l'anodin et le dérisoire, l'imprévu.
C'est aussi irritant que ça détrange.
Les souvenirs qu'évoquent l'été, la chaleur et les figuiers diffusent tout au long des histoires maniées d'une plume habile.
Le fil conducteur des nouvelles qui composent ce recueil n'est pas l'odeur du figuier, comme le laisse entendre la quatrième de couverture, c'est l'été, les senteurs d'été, où l'odeur du figuier est en bonne place ...
C'est l'été d'un couple d'amoureux au bord de la mer dans une maison isolée jusqu'à l'invasion qui les en fera fuir ...
C'est l'été horrible d'un vieil homme à Milan ...
Un été à Paris d'une jeunesse perdue ...
Toutes empreintes de nostalgie, de ces souvenirs maintenant amers d'une enfance ou d'une jeunesse lointaine ...
Un roman en demi-teintes qui m'a fait pensé aux tableaux de Vanités du XVIIIème siècle où la douceur le partage avec le pourrissant ...
Un tout petit recueil qui, j'en suis sure, me restera longtemps en tête
"L'odeur du figuier" réunit cinq histoires dont le point commun est l'odeur... L'odeur qui nous revient quand on se rappelle certains faits, quand on passe en revue quelques souvenirs, une odeur de plante, de fleur, de plat préparé, l'odeur de la peau de l'être aimé... ou toute autre beaucoup moins agréable.
L'écriture de Simonetta Greggio est plaisante, certains passages reflètent bien l'atmosphère ambiante et offrent une image des lieux assez poétique.
Un petit livre bien agréable à lire.
5 nouvelles assez spéciales ... style complexe ... thèmes surprenants ...
je n'ai pas accroché
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