Emma est vétérinaire de campagne. À quarante-trois ans, au beau milieu d'une vie rude, autarcique et solitaire, elle voit débarquer le jeune Giovanni, adolescent fugueur de quatorze ans, dont elle a autrefois connu les parents, Micol et Raphaël. Ce qui s'est joué entre elle et les parents de Giovanni, elle a voulu l'oublier, l'enfouir au plus profond. Elle souhaiterait que Giovanni parte, mais il reste. Et s'installe peu à peu entre eux une histoire tendre, fiévreuse et maladroite.
Lorsque Micol revient chercher son fils, elle croit comprendre l'irréparable, la liaison entre Emma et Gio. Il y aura procès. Il y aura vengeance. Mais de quoi, et de qui, se venge-ton ? D'un amour qui reste tabou ? Ou d'un passé dont les blessures ne se sont pas refermées ?Sur un sujet délicat, Simonetta Greggio livre un roman subtil autant qu'âpre et inattendu, porté de bout en bout par la voix d'Emma. Portait d'une femme aux mains nues et rugueuses dont la vie se trouve soudainement bousculée.
Emma a dépassé la quarantaine.
Elle est vétérinaire en montagne et vit seule.
Quand Gio,le fils d'un ancien couple d'amis très proches débarque chez elle, sa vie va changer.
Cet adolescent fugueur qu'elle a connu petit bouleverse l'équilibre qu'elle avait réussi à trouver.
Que Simonetta Greggio écrit bien !
Quelle sensibilité, quelle psychologie !
C'est tout d'abord un très beau portrait de femme.
J'ai tout de suite aimé Emma, sa vie, ses souvenirs.
D'une plume délicate, sensible, poétique, l'auteure nous fait entrer dans sa vie.
Un plaisir toujours renouvelé de la lire.
J'ai commencé, mais pas réussi à aller très loin. Style convenu avec beaucoup de clichés. Sensation de déjà lu. Sans intérêt pour moi. Je passe.
Emma, solitaire, comme retranchée dans la nature est un être passionné. Gio, adolescent fugueur vient chambouler sa vie retirée et fait resurgir des sentiments et des blessures qu’elle voulait oublier. Cette relation tendre mais quasi incestueuse lui permet d’affronter le passé. L’écriture est attachée aux sens, particulièrement au regard et les détails saisir par Emma donnent une sensualité au texte. On ne rentre pas complètement dans le passé d’Emma, comme on assiste seulement à des moments clefs de cet été avec Gio. On trouve beaucoup de pudeur dans ce récit : elle est souvent nécessaire, voire impérieuse mais elle ôte parfois le sens profond des choses. Simonetta Greggio utilise en cas magnifiquement la langue et trouve les mots justes : « Je repensais à ce qui nous semble si éphémère mais qui, d’une manière qui nous échappe, n’en finit plus de durer. »
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